Initialement, Okinawa rush devait sortir en 2017 par le biais d’un financement participatif. Ce n’est pas moins de 472 contributeurs qui se sont engagés pour le développement de ce projet. Bien qu’un certain temps se soit passé depuis, le titre est enfin sorti grâce à la volonté du studio Sokaikan et des éditeurs Pixelheart et Just For Games. En espérant que l’attente en valait le coup…
Jeu testé sur Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur.
La voie des poings comme devise.
Le clan de la mante noire décide d’attaquer la ville d’Okinawa. En incarnant les maîtres des arts martiaux Hiro, Meilin ou Shin, vous allez être le dernier rempart pour la paix sur l’archipel nippon. Serez-vous prêt à combattre ninja, démons et autres monstres du folklore japonais ?
Le gameplay au service du pixel.
Le studio Sokaikan a donné un style rétro 16 bits à leur jeu d’action/ plateforme. Aux commandes de votre personnage, vous allez devoir traverser 5 niveaux afin d’accomplir votre destinée. Et si vous voulez partager votre aventure avec un ami, c’est parfaitement possible grâce à un mode multijoueur en local.
Pour commencer revenons aux bases. Dès l’écran titre, on vous laisse le choix entre deux modes de jeu: Le mode Arcade et le mode Story. Le mode Arcade vous demande de terminer le jeu avec une seule et unique vie. Votre but est de réussir un maximum de niveau en cumulant le plus de points. Un classement des meilleurs joueurs permet de titiller les plus compétitifs d’entre vous. Le mode story est quant à lui pour les joueurs plus posés. Vous allez pouvoir profiter des 3 histoires, à votre rythme, qui sont liées aux 3 personnages jouables.
Une fois votre choix effectué, l’histoire vous est comptée par le biais de jolies cinématiques. Mais soyons clair, l’histoire n’est pas le point fort de ce type de jeu. Nous sommes ici pour faire couler le sang de nos victimes. Un bon point est que le titre est entièrement traduit en français, ce qui est devenu assez rare dans la sphère des jeux indépendants.
Le point fort du est son gameplay. En effet, Okinawa Rush met en avant un moteur de combat rapide et fluide censé offrir de nombreux mouvements, enchaînements ainsi qu’un système de parade. Et on peut dire une chose, c’est que ça marche et on prend un véritable plaisir à manier son personnage.
Un côté RPG bien pensé.
Même si Okinawa Rush est un hommage aux jeux 16 bits, on se rend vite compte que ce titre a des mécanismes des jeux actuels. Nous avons déjà indiqué plus haut que la gameplay était novateur. De plus, il se permet d’ajouter quelques touches de RPG. Vous allez pouvoir détruire les éléments du décor pour récolter de l’argent et de multiples objets qui serviront par exemple à décorer votre dojo. Nous pouvons également nous entraîner afin d’augmenter les caractéristiques de notre personnage.
Le pixel art avec un vrai univers sonore.
Ne passons pas par quatre chemins. Le jeu est très beau avec son côté pixel art. Il est également très bien animé. Les décors se renouvellent assez régulièrement avec tout un tas de petits détails (par exemple le vent qui soulève les feuilles). D’un point de vue sonore, la bande-son est adaptée à son univers. Le rythme calme s’accélère dans les phases d’actions. Ce qui est un plus pour l’immersion.
La victoire ne sera pas une chose facile , jeune guerrier.
Maintenant parlons d’un point sensible qui est la difficulté. Vous avez le choix entre 14 modes de difficultés divisés en ceinture. Même en choisissant la difficulté la plus basse, vous allez recommencer de nombreuses fois les niveaux. Après pour vous rassurer, vous avez 3 vies et chaque niveau comporte de nombreux Check-Point (pour le mode Story). Mais ce qui est sur c’est que la difficulté de ce titre va rebuter plus d’un joueur.
