La légende du shoot est de retour, alors qu’en 2003 Irem nous sortait sur Playstation 2 un épisode final avec R-Type Final, Granzella, fondé par des anciens d’Irem, nous revient avec un R-Type Final 2 et une campagne Kickstarter récoltant plus de 900 000 euros. Alors le jeu vaut-il ces 18 ans d’attente ?
Jeu testé sur Nintendo Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur
R-Type Kézaco ?
Pour ceux qui ne connaissent pas R-Type, c’est un shmup à défilement horizontal où vous contrôlez un combattant qui lutte contre l’empire Bydo.
L’originalité du vaisseau que vous contrôlez est le pod, ici appelé Force que vous pouvez avoir soit à l’avant soit à l’arrière du vaisseau ou que vous pouvez laisser se déplacer librement à l’écran ou s’en servir comme bouclier ou projectile
Grace à cet appendice spécial le joueur peut exploiter la myriade de bonus qui vont se greffer à l’appareil grâce aux différents modules.
Le retour du Die and retry
Tous ces projectiles vous seront nécessaire pour survivre dans les niveaux de R-Type Final 2, en effet le jeu est dur, même en mode facile, et vous allez connaître sur le bout des doigts les premiers niveaux du jeu, pour les plus nostalgique cela vous rappellera les grandes heures des consoles 8 et 16 bits où vous deviez connaître les niveaux par cœur pour pouvoir vous en sortir, surtout que votre vaisseau n’a pas de barre de vie, un projectile toucher équivaut à la mort.
Il n’est pas le plus beau mais il est mignon
R-Type Final 2 n’impressionne pas par ses graphismes, ici sur Switch, ce n’est pas forcément un défaut tant ils collent à l’ambiance technico-organique de la série, et des graphismes plus fouillés auraient pu gêner dans la visibilité des tires ennemis, ce qui aurai rajouté de la difficulté dans un titre déjà très dur, le jeu semble baigner dans un manque de finition ou de moyens, entre un level design est sympathique sans être exceptionnel des temps chargements sur Switch qui sont assez long et injustifié ou des collisions qui sont mal réglés
Mais là ou le bat blesse sont les ralentissements totalement injustifiés surtout devant les boss alors que le jeu ne puise dans les ressources de la console. Ce n’est malheureusement pas le seul défaut du jeu.
Des vaisseaux par dizaines mais…
Au lancement du jeu, première bonne surprise on a le choix entre 3 vaisseaux et surtout la possibilité d’en créer et d’en personnaliser des dizaines, puis Granzella tente de faire entrer R-Type dans le 21ème siècle avec une cinématique et un choix dans la réaction du héros, qui ne sert à rien et c’est là qu’arrive le gros défaut du jeu, le manque flagrant de liant entre les stages et une durée de vie minimale qui est à peine compensé par la difficulté.
L’autre grande déception du titre de Kazuma Kujo sont les musiques, alors que pour un titre comme lui on peut s’attendre à des musiques qui posent une ambiance entre le glauque et le fantastique, les musiques sont au mieux lancinante, monostome et pas du tout motivante, ce qui es un comble quand on repense aux versions PS2 voir Snes.
Yannick Leplaé