On peut dire qu’en ce moment, il y a un vrai revival de la culture des années 80/90. Et je ne vais pas m’en plaindre ! J’ai pu tester il y a quelques semaines Crime Boss Rockay City. Un hommage aux films et acteurs des films d’actions de ces deux décennies. Malheureusement, le résultat était plus que mitigé. C’est donc avec une certaine appréhension que je démarre ce Robocop : Rogue City. Mais je vais faire confiance au Studio Teyon qui n’est pas à son coup d’essai. Il a déjà essayé de ressusciter un autre robot célèbre avec le jeu Terminator : Resistance.
Jeu testé sur Xbox Series à partir d’une version fournie par l’éditeur.
Test de Robocop Rogue City : l’OCP a besoin de vous.
L’histoire de Robocop se passe dans la bonne ville de Detroit. Mais croyez-moi, cette ville est l’enfer sur terre. La cité est gangrené par la violence, la guerre des gang et le trafic de drogue. La police est complètement débordée et surtout assez inefficace. C’est là que rentre en jeu l’entreprise « OCP ». Elle rachète donc cette force de défense afin de l’améliorer et surtout faire un max de profit. Son but ultime est de construire la ville du future : Delta City. Pour éradiquer la criminalité, elle décide de créer le flic parfait : mi-robot/mi-humain . Cette arme portera le nom de Robocop. Et c’est ce flic 2.0 que vous allez incarner. D’un point de vue chronologie, Robocop Rogue City se passe après le second film. C’est une bonne manière d’effacer le 3ème opus qui est le plus mauvais de la série. Si vous êtes un inconditionnel de la licence, vous allez vraiment être aux anges.A vous les échanges avec votre coéquipières Lewis et le sergent Reed. Vous allez aimer déambuler dans ce Detroit sale et malfamé. Tout se qui faisait l’âme de Robocop est très bien retranscrit dans ce jeu. On peut donc dire que ce titre démarre fort et donne vraiment envie de s’y plonger.
Robocop : Rogue city a de vrais arguments sous l’armure.
Pour commencer, les graphismes sont de toute beauté. Nous sommes vraiment immergés dans le Detroit malsain de la franchise. Les effets de lumières et les reflets contribuent beaucoup à ce constat, nous avons vraiment envie de se promener dans les décors proposés. A vous de faire régner la justice dans les rues, une aciérie, le siège d’une chaîne de télévision… Concernant le gameplay, le studio Teyon a fait pour moi un excellent choix. Nous sommes bien-sur en face d’un FPS classique. Mais la lourdeur et la lenteur de notre flic d’acier sont ici très bien respectées. Nous sentons bien que nous incarnons un robot de plusieurs centaines de kilos. Robocop ne peut évidemment pas sauter ou s’accroupir. La fonction course est juste un pas un peu plus rapide. Je suis conscient que cet aspect va rebuter pas mal de joueurs. On veut un jeu immersif ou on ne le veut pas ! Pour les armes à votre disposition, vous êtes équipés de base du fameux pistolet Auto-9 avec des minutions illimitées. Cette arme peut être améliorer au fil du jeu afin de gagner en puissance. Vous pouvez également utiliser une seconde pièce d’artillerie. A vous les fusils d’assauts, snipers et autres lances grenades. Tout les moyens sont bons pour exterminer la vermine. Pendant votre aventure, vos compétences sont également évolutifs. Robocop gagne ainsi de l’expérience qui sera dépensée afin de le rendre plus meurtrier et invincible. Un petit côté RPG qui plaira à certains. Mais je rassure les autres, rien de bien compliqué. Vous pouvez terminer l’aventure sans toucher à cette fonction.
La quêtes principale se termine en une dizaine d’heures. Les développeurs vous proposent également quelques missions secondaires afin de rallonger sa durée de vie. Je termine avec l’aspect sonore du titre . Les musiques respectes l’œuvre d’origine tout comme les voix des personnages. Le jeu est en anglais sous-titré en français. Évidemment, ils ont la bonne idée de rappeler l’acteur Peter Weller pour doubler son double mécanique.
Mais également quelques défauts qui salissent la réputation de notre flic d’acier.
Malheureusement le jeu parfait n’existe pas et Robocop : Rogue City n’est pas une exception à cette règle. Nous avons parlé dans le paragraphe précédent de l’aspect graphique. Ils sont en général de bonne qualité mais inégale selon les niveaux. Mais je vous rassure, rien d’alarmant. De plus, nous pouvons noter quelques bugs de collision. On peut également reprocher que les missions secondaires ne sont pas très palpitantes. Ce sont beaucoup des demandes « Fedex » et je vous avoue que c’est très ennuyeux. Donc beaucoup de joueurs se contenteront de la quête principale et sa faible durée de 10 heures.
Pour rentrer un peu plus dans le gameplay, l’IA des ennemis n’est pas super développé. Après tout, on cherche de la chair à canon et des combats dynamiques. Je ne suis pas là pour construire une stratégie d’attaque. Je veux des balles qui fusent et du sang. Pour revenir à ce que j’ai écris plus tôt, la lourdeur de notre personnage va vraiment rebuter les joueurs les moins impatients. Mais pour moi, cette lenteur fait vraiment parti de l’immersion. Et C’est tout ! Quand on regarde de plus près, on voit vraiment que je pinaille sur des détails car les atouts de ce jeu compensent largement