[TEST] Crime Boss Rockay City

Je vais encore me répéter mais je suis un enfant des années 80/90. Comme tout les enfants de cette génération, j’ai été biberonné aux films d’actions. Je me prosternais devant des stars comme Arnold Schwarzenegger, Jean-Claude Vandamme, Sylvester Stallone ou Chuck Norris. Quand Crime Boss : Rockay City a été annoncé en décembre dernier, il nous promettait de nous plonger dans ces films que j’aimais tant. Après une séance de musculation et un nettoyage de mes armes d’assauts, je me lance dans ce jeu qui sent bon la sueur et la poudre.

Jeu testé sur Xbox Series à partir d’une version fournie par l’éditeur.

Une histoire avec un casting 5 étoiles.

L’action se déroule à Rockay City, ville fictive du sud des États-Unis où vous incarnez le petit malfrat Travis Baker (interprété  par l’acteur Michael Madsen). Vous devez revendre votre cargaison à King, le big boss du syndicat du crime de la ville. Lors d’une fête, King et ses généraux se font sauvagement exécuter.  Vous profitez de cet événements pour revendiquez le titre de nouveau Boss . Mais malheureusement vous n’êtes pas le seul. Vous allez devoir affronter 4 gangs dans cette guerre impitoyable: la bande d’Helios (interprété par  le chanteur chanteur Vanilla Ice), Le gang de motards commandé par Khan, la mafia italienne avec à sa tête Don Barbaro et le gang des Sicarios dirigé par un ancien bras droit de King (Danny Trejo). Vous serez donc à la tête des Graves. Je vous rassure de suite, vous serez épaulé par une équipe de choc. Vous serez donc aidé par Casey (Kim Basinger) qui se chargera de gérer vos affaires courantes. Votre engagerez également Nasara comme bras droit (Damion poitier) et Touchdown (Michael Rooker) comme homme de main. Vous arriverez à soudoyer un inspecteur proche de la retraite (Danny Glover). Il vous aidera à accomplir au mieux certains objectifs. Cette guerre ne sera pas une partie de plaisir car en plus de combattre ces différents gangs, vous allez devoir affronter les forces de l’ordre avec à sa tête le shérif  Norris (Chuck Norris). On peut de suite souligner que ce Crime Boss à un vrai hommage au films d’actions des années 80-90 avec un casting 5 étoiles.

Un mode solo qui montre vite ses limites.

Pour faire simple, Crime Boss est un mix entre la simulation de braquage et la guerre de territoires.

Le jeu se divise en journée avec différentes taches à accomplir. Pour vous aidez, vous visualiserez ces objectifs sur une carte. Vos journée sont donc rythmé entre l’acquisition/ la défense de territoires et les missions de braquages. Afin de vous épaulez, vous allez recruter une véritable petite armée. Vous avez le choix entre deux types de recrutement : l’acquisition de second couteau pour les braquages, l’achat de chair à canon pour votre guerre des gangs. Vous pouvez à tout moment, acheter et modifier l’équipement de vos coéquipiers pour augmenter votre force de frappe. L’aspect braquage n’est vraiment pas à négliger car sans argent vous n’êtes rien dans Rockay City. Pour maximiser les braquages, vous pouvez visualiser le niveau de difficulté. Mais plus la difficulté est élevée et plus cela rapporte. Donc sans sueur, point de salut. Les différentes marchandises récupérées sont vendues par le biais de Casey. Elle vous indiquera la valeur de revente chaque jour. A vous de choisir le bon moment pour augmenter vos profits. La guerre de gang est dirigé par Touchdown. La difficulté est de même évolutive selon les sbires envoyés au casse pipe. Plus vous envoyez de soldats au front, plus la difficulté baisse. A vous de bien jauger, car il ne faut pas tomber à court de bras sinon vos territoires fonderont comme neige au soleil. Ce que je peux dire après plusieurs heures de jeu, c’est que les journées proposées deviennent vite répétitives. On a vraiment l’impression de faire toujours la même chose. Heureusement, nous avons quelques missions scénarisé (mission sauvetage pendant la guerre du Vietnam, règlement de compte dans un bar…)pour pimenter un peu le scénario. Ces missions permettent de recruter du personnel gratos. Mais cela ne suffit pas à égayer nos parties. Maintenant  parlons technique, le jeu est assez beau avec quelques effet de bonne augure. Nous pouvons remarquer certains ralentissements mais cela ne gênent en rien l’immersion. L’IA de nos coéquipiers n’est pas folle mais on peut dire qu’elle fait le taf. Pour faciliter votre vie, vous pouvez donner des ordres à l’aide de la croix directionnelle. C’est simple et instinctif. Crime Boss est en anglais mais des sous-titres sont proposés pour les personnes ne maîtrisant pas la langue de Shakespeare. La seule limite sera votre lassitude. A vous d’accrocher et de régner sur cette ville.

La baston, c’est toujours mieux à plusieurs.

Quand on achète Crime Boss : Rockay City, c’est avant tout pour jouer avec les copains/copines. Nous avons deux modes à notre disposition : l’heure du crime et légendes urbaines. Concernant l’heure du crime, vous devez enchaîner les missions en les sélectionnant sur la même carte que celle en solo.A vous de choisir les braquages qui vous plaît le plus. Le mode légendes urbaines vous donne la possibilité d’effectuer le mode histoire avec vos ami(e)s. Si vous n’avez pas 3 ami(e)s, vous avez toujours la possibilité de recruter des coéquipiers contrôlés par l’ordinateur. Et malheureusement, vous allez avoir de la difficulté à trouver d’autres joueurs sur ce jeu. Cela est vraiment problématique car Crime Boss est avant tout pensé pour être joué à plusieurs. Mais il n’y a personnes sur les serveurs. Vous êtes donc obligé de vous rabattre sur le mode solo avec les défauts expliqués plus haut.