Sorti il y a 3 ans, Ghostrunner avait su se faire une place dans le monde du jeu vidéo grâce à son concept novateur qui ne laissait aucune chance à l’échec. Fort de son succès, le jeu hérite d’un second épisode. Reste à voir si la formule est sublimée ou si, au contraire, le jeu reste sur ses acquis.
Jeu testé sur PC à partir d’une version fournie par l‘éditeur
Machine de test : RTX 4070, 32 Go de RAM, Ryzen 5 3600X
Test de Ghostrunner 2 sur PC : la suite directe
Ghostrunner 2 se déroule un an après les événements du premier épisode. On y incarne toujours Jack, un cyber-ninja aussi habile que fragile. L’histoire du jeu, assez anecdotique, n’est qu’un prétexte pour parcourir les divers niveaux du jeu, tous plus fous les uns que les autres, en tranchant à l’extrême tous les adversaires qui se dressent face à nous.
Le principe du jeu est on ne peut plus simple : on avance, on esquive, on saute, on grimpe, mais surtout, on tranche ! Ghostrunner 2 reprend les mêmes bases que le précédent épisode : on meurt en on attaque. Chaque faux pas est synonyme de mort assurée et d’un retour au dernier point de contrôle. Bien qu’une simple pression sur une touche nous ramène à ce dernier, comme si le jeu nous laissait le choix de mourir ou simplement de recommencer.
À ce sujet, les points de contrôle sont nombreux et bien placés, souvent à proximité d’une mort, ils permettent d’éviter le sentiment de frustration lié aux échecs répétés. Car vous allez mourir dans Ghostrunner 2, et de très nombreuses fois. Ce n’est pas un défaut en soi, dans la mesure où la progression du joueur est liée à ses échecs. Chaque nouvel essai est formateur, on apprend, on évolue, et au final, on prend un pied d’enfer à déambuler dans l’univers proposé par le jeu.
Du caviar pour les mains
Manette en main ou au clavier, Ghostrunner 2 ne déçoit pas. Le jeu est nerveux, les touches répondent bien et le titre ne pose aucun souci de prise en main. Comme indiqué plus haut, le principe du jeu est simple. Mis à part les boss, chaque adversaire meurt en un coup, votre avatar compris. Cela rend les parties nerveuses, jouissives et rapides.
Ghostrunner 2 est un FPS hardcore, de par sa difficulté mais aussi de sa nervosité. Le jeu ne laisse pas le temps à l’admiration, et pourtant, on aimerait parfois avoir plus de temps pour contempler les graphismes magnifiques du jeu. Mais le titre nous pousse sans cesse à avancer, de plus en plus vite et de plus en plus loin.
Le jeu propose aussi une grosse dose de parkour. Jack est capable de s’appuyer contre les parois, de courir contre les murs, de dasher, de ralentir le temps, etc. L’arme de Jack, le Katana, est mortellement dangereux. Elle tranche les adversaires avec facilité et l’aide aussi à se protéger. Faites attention à l’endurance dans ce cas précis. Fort heureusement, Jack, au fil de l’aventure, débloquera de nouveaux mouvements qui lui seront d’une aide précieuse dans sa mission.Jack est une machine à tuer. S’il semble faible en début de partie, il se transforme en véritable tueur au cours du jeu, un sentiment de montée en puissance qui n’est pas désagréable.
Mais si les combats sont importants, comme signalé plus haut, le jeu propose aussi une très grosse composante liée au parkour. Ghostrunner 2 n’est pas qu’un jeu de combat à la première personne, c’est aussi un jeu de plateforme, exigeant qui plus est. Là aussi, le moindre échec est synonyme de mort.
Un festival pour les rétines
Sur notre machine de test, Ghostrunner 2 tourne en ultra et en 1440p sans jamais faiblir. C’est un jeu généreux sur sa plastique, tout comme l’a été le premier en son temps. Le jeu tourne toujours sous Unreal Engine 4, mais cela ne rend pas pour autant Ghostrunner 2 moins impressionnant que les derniers jeux tournant sur l’Unreal Engine 5 (Lords Of The Fallen en tête).
Le jeu est splendide, les effets de lumières et autres éclairages sont à tomber. Les textures sont précises, et la direction artistique est vraiment d’excellente qualité. Encore une fois, l’univers cyberpunk fait mouche, et le jeu ne se prive pas d’envoyer la sauce à chaque instant avec une maîtrise qu’il faut saluer. Ghostrunner 2 est un jeu qui figure dans le haut du panier sur sa partie technique, tout comme la bande son fort réussie du jeu. Les thèmes sont bien choisis, et on se sent motivé par la musique qui accompagne nos parties.
