Cela fait maintenant dix ans que Milestone nous propose chaque année un nouvel épisode de MotoGP24. Chaque année, la même question se pose : « Faut-il craquer dès sa sortie ou attendre ? » Cette interrogation est également valable pour des jeux tels que FIFA ou NBA2K.
Jeu testé sur PC à partir d’une version fournie par l’éditeur
Du neuf avec du vieux ?
Les premiers tours de piste dans le jeu sont similaires à ceux de l’opus 23. En effet, il est difficile, au premier abord, de différencier les deux jeux. Le jeu reste visuellement magnifique et sur notre machine de test (RTX4070/Ryzen 5 3600x), le jeu tourne en 4K avec le DLSS réglé sur qualité, le tout en ultra. Le rendu à l’écran est magnifique, d’une netteté imparable. L’animation ne faiblit jamais, même en cas de forte pluie, avec l’ensemble des concurrents à l’écran ; un très bon travail sur l’optimisation.
L’aspect sonore du titre n’est pas en reste, avec un travail soigné sur le son des bolides. On retrouve encore et toujours l’habillage officiel MotoGP, avec la présence de commentaires en français pour accompagner le début de chaque course. Mention spéciale à la modélisation des bolides, quasi parfaite, les replays ne sont pas en reste avec un rendu graphique photoréaliste du plus bel effet. Cependant, manette en main, le cœur du jeu, la différence est pour ainsi dire inexistante. Certes, le titre de Milestone reste encore et toujours de très bonne qualité, mais clairement, on sent que le studio ne cherche plus vraiment à révolutionner la formule.
Niveau modes de jeu, on retrouve le mode carrière quasi identique à l’édition précédente. Le contre-la-montre permet toujours d’effectuer le meilleur temps sur les différentes pistes du jeu et, pour finir côté solo, il reste le mode didacticiel et défi. Le mode carrière, comme mentionné plus haut, reste globalement le même que sur l’édition précédente. Inutile de tourner autour du pot, c’est ici le minimum syndical qui est assuré, et c’est bien dommage. Restons cependant cléments avec le jeu ; bien que similaire, le mode carrière est de qualité et propose son lot de courses et d’objectifs, mais nous aurions apprécié un peu de nouveauté.
Ça se joue bien ?
Le gameplay, comme dans l’édition précédente, reste d’excellente facture. On ressent bien le poids des bolides et les différentes aspérités de la route. Il n’est pas rare de chuter et on peut toujours compter sur la fonction rembobiner pour corriger ses erreurs. Fidèle à ses habitudes, Milestone propose de nouveau une difficulté qui s’adapte à tout type de joueur. Confirmés comme débutants, le jeu s’adapte à tous et permet à n’importe qui de s’amuser sans pour autant avoir des compétences hors normes.
Une autre caractéristique intéressante réside dans l’IA adaptative : plus besoin de régler le niveau de difficulté, plus le joueur sera doué, plus l’IA le sera également. Nous avons également noté un comportement nettement moins kamikaze dans cette édition. L’IA prend le temps de nous contourner au lieu de nous foncer bêtement dessus. Il y a du mieux, c’est de bon augure pour les prochaines éditions.