Si vous avez déjà été dans une salle d’arcade, comme les célèbres « Cité dans les nuages » vous acre déjà probablement croisé une bonne d’arcade de la franchise Cruis’n, et sorti son épisode mythique Cruis’n USA sorti en 1994. Malgré la mort de Midway, et le rachat de 90% des licences de la société par Warner pour former Warner Interactive, le créateur de la série Eugene Jarvis, à qui nous devons des classiques comme Defender, Robotron: 2084 a fondé Raw Thrills, et qui nous revient avec un nouvel épisode de Cruis’n depuis plus de 10 ans, Cruis’n Blast.
Jeu testé sur Nintendo Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur
De prime abord le jeu ne s’embarrasse pas de contenus superflus, Un mode Tournée Cruis’n qui regroupe un ensemble de courses à finir dans différentes difficultés. Un mode arcade avec des pistes « classiques » de la licence, un mode contre-la-montre et un mode multijoueur à jouer en écran splitté, ou chacun avec sa console, n’espérez pas de mode online car il n’y en a pas.
Alors même si le titre a l’air chiche niveau contenue, nous retrouvons ce feeling arcade des années 90, une prise en main immédiate et une difficulté, qui si le titre était sorti sur bonne d’arcade, vous coûterez plusieurs dizaines d’euros par partie.
Et surtout vous reviendrez plusieurs fois sur les pistes afin de récupérer de l’argent pour améliorer et acheter des véhicules des clés qui vous donnerons accès à des véhicules plus fous les uns que les autres.
Si au début vous aurez des voitures singeant des véhicules réels au bout de plusieurs championnats remportés, vous obtiendrez vite la possibilité de piloter un hélicoptère, un tricératops ou une soucoupe spatiale (sic).
Dans votre aventure, la 1ère partie du jeu va vous semblez fade ou banale, comme su vous jouiez à un jeu Fast and Furious sans la licence officielle, des courses de nuit dans des villes américaines puis sur des plages d’un pays lambda d’Amérique centrale.
Puis le jeu change complétement d’ambiance, à vous les courses avec des tornades, à traverser des jungles tropicales pour finir dans une montagne glacée puis traverser un volcan en éruption tout en passant par le Nevada et la Zone 51.
Le jeu baigne dans un joyeux bordel, volontaire, ça explose de partout, vous rêvez de voir deux yétis se mettre sur le groin pendant que vous faites un back flip avec votre hélico tout en faisant exploser de la nitro ? Vous le retrouverez dans Cruis’n, on sent même que c’est le but du jeu que ça explose de partout, et qui permet de ne pas trop faire attention à des graphismes qui eux aussi accusent leur âge.
C’est là que le bât blesse, même si le jeu est fun et vas vous amusez quelques heures, on sent qu’il y a un manque d’ambition dans l’aspect technique et que le jeu aurai pu bénéficier de quelques mois de peaufinage