[TEST] Yakuza Like A Dragon: Infinite Wealth

Après un « Like A Dragon: The Man Who Erased His Name » plutôt convaincant, la série des Yakuza revient avec un nouvel épisode intitulé « Like A Dragon: Infinite Wealth ». Dans cet opus, on retrouve le bon Ichiban qui va, pour cette édition, aller prendre le soleil du côté de Hawaï.

Jeu testé sur PS5 à partir d’une version fournie par l’éditeur

Like a Dragon: Infinite Wealth

PS5

Date de sortie : Disponible

49,99€

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Sayonara !

Ce nouvel épisode est la suite directe des deux « Like A Dragon » sortis avant lui. On va suivre les aventures d’Ichiban qui apprend que sa mère serait toujours en vie sur l’archipel d’Hawaï. C’est sur place qu’Ichiban retrouvera le légendaire Kazuma Kiryu ayant falsifié sa propre mort par le passé. Les deux Yakuza vont se serrer les coudes pour résoudre les mystères qui planent sur Hawaï et accomplir leur objectif.

Le récit de Like A Dragon: Infinite Wealth est une fois de plus très fourni. Il est très largement recommandé d’avoir joué à minima aux deux épisodes précédents (même si « The Man Who Erased His Name » peut être zappé) pour bien saisir les changements apportés et conservés dans ce nouvel épisode.

Cet opus est aussi celui qui permet aux joueurs de vivre une histoire en dehors du Japon. Ce n’est pas une première dans la série, mais ça fait du bien de voir du pays. Surtout que Honolulu est particulièrement rafraîchissant à parcourir de par son statut d’île paradisiaque. De quoi prendre son temps et explorer le temps que l’intrigue démarre réellement. Comme son prédécesseur, Like A Dragon: Infinite Wealth prend bien le temps de mettre en place son récit, un détail qui pourrait frustrer les plus impatients. Mais il est cependant nécessaire pour bien s’imprégner des événements qui vont suivre par la suite.

Le retour du tour par tour

On aurait pu croire qu’après Like A Dragon: The Man Who Erased His Name, l’équipe de Ryu Ga Gotoku Studio reviendrait à une formule de combat en temps réel, eh bien que nenni. Les combats de ce nouvel opus sont de nouveaux au tour par tour. Si on regarde rapidement, il est difficile de voir une différence avec ceux présents dans Yakuza: Like A Dragon. Et pourtant, on note ici et là quelques retouches qui améliorent les choses, comme le fait de pouvoir positionner ses personnages dans les limites d’une zone imposée. Mais on note aussi un meilleur équilibrage. Le jeu n’en devient pas plus facile pour autant mais se montre plus permissif dans certaines situations. Le système de marquage permet aux joueurs de savoir si les adversaires qu’ils rencontrent sont taillés pour eux, ou non.

Moins de fautes, plus de compréhension

Contrairement à Like A Dragon: The Man Who Erased His Name, ce Infinite Wealth ne souffre pas d’une traduction qui semble avoir été réalisée par une IA. Ici, on sent que le soin apporté à la traduction est bien plus présent. Les fautes d’accords ou mélanges de genres sont aux abonnés absents et c’est une bonne nouvelle.

C’est bourré de contenu

Outre l’histoire principale, on retrouve une tonne de choses à faire dans le titre. Le jeu regorge d’activités et de mini-jeux, une habitude de la série mais cette fois encore ça frise la folie. Entre les activités inspirées de Crazy Taxi ou les jeux d’arcade toujours présents, il y a largement de quoi faire, d’autant plus que l’exploration intra-jeu est elle aussi plus plaisante. Et comme il s’agit ici d’un tout nouveau lieu, il est d’autant plus agréable d’y gambader.