A la base, je souhaitais juste écrire mes impressions sur la version PS4 de GTA V. Et puis finalement, je me suis dit que ce serait peut-être plus sympa de vous expliquer en 3 points pourquoi la plupart des éditeurs vont continuer d’haïr, si ce n’est encore plus, Rockstar.
Le retour d’un monstre
L’année dernière, s’il fallait que je ne retienne qu’un jeu, ce serait sans conteste GTA V. On en parlait partout, sur les plateaux de télé, à la radio, devant la machine à café, Paris était parsemé d’affiches publicitaires et les sites spécialisés se tiraient joyeusement la bourre, s’envoyant même quelques scud sur twitter au passage, pour savoir qui allait dégainer son test en premier. Et pour cause, outre son large succès commercial, le jeu est tout simplement excellent, et il est même à mes yeux le meilleur jeu de la génération précédente. En somme, c’était la folie. Mais une folie loin d’être appréciée de tous. Car derrière le carton planétaire de Rockstar, la concurrence faisait grise mine. Et on peut aisément le comprendre. Résultats en baisse, mauvaise exposition et certains éditeurs ont même du décaler certains de leurs jeux pour éviter de biens mauvaises surprises. Pour faire clair, dès qu’un nouvel épisode de la saga phare de Rockstar voit le jour, le reste de l’industrie sert les fesses et attend que la tempête passe en espérant ne pas trop morfler. Et alors que tout le monde pensait être tranquille cette année, voilà que Rockstar nous sort GTA V sur PS4 et Xbox One. De quoi faire grincer des dents et voler la vedette, une fois encore, à un catalogue déjà bien chargé en cette fin d’année. Et quand bien même le jeu s’est nettement moins bien vendu que l’année dernière (Environ 4 millions d’unités), sa présence sur les étals a fait de l’ombre à ses petits camarades, vampirisant quelques ventes au passage.
Un nouveau standard
Vous savez quelle est la seconde raison qui fait que la concurrence aimerait bien voir Rockstar brûler aux fins fonds des enfers? C’est d’avoir défini un nouveau standard pour les remake de la génération précédente. Ainsi, hormis la compilation Halo sur Xbox One, fort est de constater que beaucoup d’éditeurs se sont laissé aller à une certaine paresse avec la remasterisation de leurs jeux. Textures affinées, framerate rehaussé, quelques petits DLC et hop, emballé c’est pesé. De son côté, on peut dire que Rockstar n’a pas lésiné sur l’huile de coude avec un GTA V digne des consoles de nouvelle génération et parfaitement capable de tenir la dragée haute à n’importe quel jeu de cette fin d’année. A l’exception d’un framerate qui aurait gagné à être un peu plus fluide, tout a été magnifié pour rendre l’expérience la plus jouissive possible. Des textures incroyablement plus détaillées, et qui soulignent par la même occasion l’incroyable travail de Rockstar dans les détails (Affiches dans les rues, mimiques des passants, etc.), une végétation beaucoup plus fournie, de nouvelles espèces animales, des missions supplémentaires, ajout de fonctionnalités avec la manette PS4 (Téléphone sur le hautparleur, sirène de police avec la barre lumineuse) et plein de nouveaux morceaux pour venir agrémenter les ondes radios de Los Santos. Des ajouts qui révèlent le jeu sous un tout autre jour et qui ont de quoi donner envie aux joueurs de rempiler pour un tour avec Trevor, Michael et Franklin. Du moins, ça m’a tout de suite donné envie. Mais le plus beau dans tout ça, c’est que le remake de GTA V n’a pas que ça offrir et sort véritablement son épingle du jeu à l’aide d’un mode de jeu à la première personne particulièrement exaltant.
Un FPS comme un autre
Contrairement à une certaine industrie réservée aux adultes où l’utilisation de la vue à la première personne n’a fait que faire perdre son charme à la chose, cette nouvelle perspective vient dynamiser l’expérience de jeu dans GTA V pour la rendre incroyablement immersive et plus explosive que jamais. Si bien qu’on a presque l’impression de ne plus jouer au même jeu. Et pour aller plus loin, la vue FPS de GTA V propose une bien meilleure expérience que de nombreux FPS fadasses où l’on ne fait que parcourir de longs couloirs grisâtres à occire de la chair à canon à coup de fusil à pompe. De plus, à ma connaissance, jamais on a vu un FPS avec une aire de jeu aussi vaste et vivante que celle de San Andreas. Entre les fusillades urbaines en plein cœur de Los Santos, les virées à moto dans le désert ou les séances de pilotage à bord d’un cockpit plus vraie que nature, cette nouvelle vue est de loin le meilleur moyen de redécouvrir l’un des meilleurs jeux de la génération précédente. Et pour enfoncer le clou un peu plus loin dans l’amour propre de la grande majorité des FPS consoles, pour ne pas dire tous, ici, tout est paramétrable et il est même possible de configurer le fov (le champ de vision) pour un confort de jeu aux petits oignons. Comme je vous le disais plus haut, Rockstar n’a pas lésiné sur les efforts et on a le droit à un véritable travail d’orfèvre.
Oui, oui, oui et oui. Ah j’oubliais, oui. Je pense que vous l’aurez compris, GTA V sur PS4 et Xbox One enfonce, et pas avec le dos de la cuillère, la grande majorité des remake de ces dernières années. De quoi faire frissonner de honte, mais surtout de rage, les éditeurs adepte du travail vite fait bien fait avec leurs avides rééditions. GTA V était déjà un monstre, là, il ne fait que confirmer sa place au panthéon du jeu vidéo. Enrichie, plus belle et plus grisante que jamais avec son mode de jeu à la première personne, cette nouvelle version de GTA V se pose comme un must-have pour tous les possesseurs de PS4 ou Xbox One qui n’ont pas encore embarqué pour Los Santos. Sans quoi, la note reste tout de même un poil salée.
Le 17 Janvier 2015, samedi 17/01/15 date magique à cocher dans dans son calendrier.
Vous imaginez gta 5 sur PC avec des mods pour des nouveaux skins, voitures, armes ?
Je sens que je vais y rester de nombreuses nuit sur GTA 5 😀