Test de Spider-Man Miles Morales sur PS5

Conclusion

Doté de l'excellent gameplay du Spider-Man de 2018, avec quelques ajouts graphiques en plus, Spider-Man Miles Morales se pose comme une bien belle ballade pour quiconque le fera. En revanche, ne vous attendez pas à y vivre de grands moments épiques comme ça avait pu être le cas il y a deux ans. Pour un standalone, le jeu s’en titre très bien, mais à 60 €, le facture reste un poil salé…

À la fois suite, DLC et simple standalone, Spider-Man Miles Morales est, avec Demon’s Souls, un titre important pour le lancement de la Playstation 5. Mais est-ce qu’il est à la hauteur du titre de 2018 ? C’est beaucoup moins sur…

Test réalisé sur PS5 à partir d’une version commerciale

Spider-Man : Miles Morales
PS5
Date de sortie : Disponible
59,99€
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Qu’on se le dise tout de suite, oui, Spider-Man Miles Morales est tout aussi fun à jouer que la version 2018 sortie sur PS4. Pour autant, nombre de petits défauts viennent ternir la toile tissée par Insomniac Game. De quoi se demander si ces derniers en gardent un peu sous le coude pour un hypothétique Spider-Man 2… 

Araignée du soir, bonsoir

Soyons d’accord, en matière de gameplay, le jeu répond au doigt et à l’œil et on prend plaisir à balancer sa toile un peu partout en ville, avec en prime les gâchettes adaptatives qui sont utilisées (même si on aurait aimé un peu plus d’immersion avec ces dernières) et qui offrent, à chaque lancement de toile, une légère résistance sous le doigt. Par contre, on aurait aimé une immersion encore plus poussée avec l’utilisation des capacités haptiques de la DualSense. En ce qui concerne les combats, on reste au même niveau que la mouture de 2018. On enchaîne les combos avec l’utilisation de gadgets selon les situations. De plus nous avons le droit au coup de poing Bioélectrique, idéal face aux adversaires un peu plus coriaces, qui est la véritable nouveauté de gameplay et qu’il faudra maîtriser et apprendre à utiliser avec parcimonie. Il y a toujours les mods de costumes qui se débloquent au fur et à mesure que vous achetez des costumes avec des “jetons de base”. Pour les fans de l’opus de 2018, on retrouve le système de niveau avec ses différents arbres de compétences à remplir assez facilement. Ce Miles Morales reste donc sur les acquis de son ainé mais sans véritablement les bouleverser.

Toile graphique

Techniquement parlant, on ne peut pas reprocher grand-chose au titre, mais n’espérez pas prendre une grosse baffe comme avec Demon’s Souls. On sent, et malgré la communication de Sony, que le jeu a été tiré vers le bas pour être compatible avec la PS4. Alors oui, nous avons des effets de Ray-Tracing (par exemple sur le costume de base) ou encore de magnifiques textures, mais c’est au prix d’un framerate calé sur 30 FPS. Rassurez-vous, un mode 60 FPS est bien disponible, mais c’est là au prix d’un certain sacrifice graphique (rest in Pepperoni Ray-tracing, petit ange parti trop tôt). Malgré tout, le titre souffre de quelques bugs d’affichage, mais qui seront sûrement corrigés avec les prochaines mises à jour à venir. Quant au SSD magique de la PS5, celui-ci fait des étincelles et lancer un jeu n’a jamais été aussi rapide ! En moins de 3 petites secondes, vous êtes directement dans le jeu depuis le menu principal du titre. Comptez environ 10 secondes de plus depuis le menu de la console. Un jeu propre, beau mais qui n’éclate pas la rétine.

Script à 8 mains ?

On touche, à mon sens, au point faible du jeu. Le titre d’Insomniac Games vous place dans la peau de Miles Morales en tant qu’apprenti Spider-Man, qui essaie de faire ses preuves et jeu égal avec son aîné qu’est Peter Parker. Comptez environ une petite dizaine d’heures pour venir à bout de l’aventure principale sans compter les différentes quêtes annexes et autres défis. Le scénario, quant à lui, vous fera affronter Tinkerer et sa bande organisée répondant au nom de l’Underground et qui sont dotés d’armes qui se matérialisent. Malheureusement, même s’ils possèdent un arsenal aux capacités polymorphes, chaque ennemi est cantonné à un seul type d’arme. N’espérez donc pas voir un ennemi passer du corps à corps à une attaque à distance en cours d’affrontement. Et ne parlons pas non plus du design très « Mass Effect » des ennemis (Tali’Zorah forever) qui s’avère manquer très cruellement d’inspiration.

Et sur PS4, ça donne quoi ?

Spider-Man Miles Morales n’est pas une exclusivité PS5 puisque le jeu est également disponible sur sa grande sœur. De quoi faire plaisir aux joueurs n’ayant pas encore passé le cap de la next-gen et qui avaient envie de faire connaissance le nouveau tisseur de toile de la ville. Si le jeu est en tout point identique à la version PS5, il faudra vous passer de la petite baffe graphique et de l’ajout du ray Tracing. Ce qui n’empêche pas le jeu d’être très joli, d’offrir d’excellentes sensations lorsqu’on se balance entre les immeubles de la ville et de passer un très agréable moment. La seule chose à pointer du doigt reste le framerate qui manque un peu de fluidité et qui accuse même le coup sur certaines séquences un peu explosives. On ne peut pas tout avoir

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