Il est temps de voir la réalité en face. Après avoir passé plus d’un mois à faire joujou avec un Samsung Galaxy S7 Edge, je n’ai envie que d’une seule chose : Avoir le mien rien qu’à moi !
Un peu comme avec la Samsung Gear S2, dont vous pouvez lire mes impressions ici, j’ai eu la chance de passer plus d’un mois en compagnie d’un Galaxy S7 Edge et je n’ai absolument pas envie de le rendre. Là aussi, je crois que je que suis tombé amoureux de ce petit monstre de technologie terriblement sexy. Jusque-là, c’est la troisième fois que je vous donne mes impressions sur un téléphone portable et c’était à chaque fois des smartphones d’entrée de gamme qui faisait parfaitement le taf. Et ma conclusion était à chaque fois la même : pas la peine de se ruiner pour profiter d’un bon téléphone portable. Aujourd’hui, je ne vais pas vous dire que j’ai changé d’avis, loin de là même, mais je vais tout de même apporter une petite nuance : Faire péter son codevi ou signer un contrat avec le diable pendant deux ans pour pouvoir profiter d’un téléphone haut de gamme, bah ça a quand même du bon. Du sacré bon même.
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Il est puissant le con
Version Android | Android 6.0.1 Marshmallow |
Interface constructeur | TouchWiz |
Taille d’écran | 5,5 pouces |
Définition | 2560 X 1440 pixels (QHD) |
Densité de pixels | 534 ppi |
Technologie | Super AMOLED |
Traitement anti-rayures | Gorilla Glass 4 |
SoC | Exynos 8890 |
Processeur (CPU) | 4 x Cortex-A53 @ 1,6 GHz |
4 x Exynos M1 @ 2,3 – 2,6 GHz | |
Puce Graphique (GPU) | Mali-T880 MP12 |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go RAM (LPDDR4) |
Mémoire interne (flash) | 32 Go |
Micro-SD | Oui, jusqu’à 2 To |
Appareil photo (dorsal) | 12 mégapixels (F1.7), Dual Pixel, Smart OIS |
Appareil photo (frontal) | 5 mégapixels (F1.7) |
Enregistrement vidéo | 4K |
Wi-Fi | 802.11 a/b/g/n/ac |
Bluetooth | v 4.2 LE |
Réseaux | LTE Cat.9 (450/50 Mbps) |
SIM | 1 x nano SIM |
NFC | Oui |
Ports | microUSB en USB 2.0 |
(entrées/sorties) | |
Géolocalisation | GPS/GLONASS |
Batterie | 3600 mAh + Fast Charge |
Dimensions | 150,9 x 72,6 x 7,7 mm |
Poids | 157 grammes |
Je ne suis pas un grand spécialiste de technique, et je n’ai pas envie de vous le faire croire, mais le tableau ci-dessus vous montre que le Galaxy S7 Edge en a une grosse sous le capot. Et ça se ressent clairement dans l’utilisation au quotidien avec une interface fluide, rapide et un téléphone qui ne se met pas à bouillir après cinq minutes sur Youtube. Et pour les amateurs de jeux sur mobile, ce que je ne suis définitivement pas, sachez qu’il est aussi très à l’aise de ce côté-là et qu’il est capable de faire tourner tout et n’importe quoi sans le moindre petit problème. Et le plus beau dans tout ça reste l’autonomie qui envoie quand même du lourd. Bon, j’arrive toujours autant à sucer la batterie comme un vampire suce des litres de sang, mais je peux tenir largement la journée à faire du web, réseaux sociaux, SMS, appels, musique et même un peu de Netflix entre deux stations de train sans me retrouver dans le rouge une fois rentré à la maison le soir.
Il est beau le con
Côté design, je n’ai pas honte de vous dire que le Galaxy S7 Edge est certainement le plus beau téléphone que j’ai eu la chance de tenir entre les mains. Dans la même veine que son prédécesseur (Et aussi du A5), le Galaxy S7 Edge propose une surface vitrée aussi bien à l’avant qu’à l’arrière séparé par une tranche métallique qui donne un look d’enfer au téléphone. C’est classe, épurée et à des années-lumière de mon pauvre Galaxy S5 qui fait malheureusement très cheap en face. Du côté de l’écran, on se retrouve avec une très belle dalle bombée de 5,5 pouces qui donne cette drôle d’impression que l’écran n’a pas de bords. Concrètement ça n’apporte pas grand-chose, mais c’est très agréable à l’œil et ça permet d’avoir accès à quelques petites fonctionnalités loin d’être débiles. Enfin, même la face arrière a droit à son petit bombage qui donne une excellente prise en main au téléphone qui tombe naturellement dans la pogne. Que ce soit d’un point de vue esthétique et pratique, Samsung nous a pondus là un excellent produit et parfaitement fini.
Agréable à prendre en main le con
Comme je vous le disais pas plus tard que quelques lignes plus haut, le Galaxy S7 Edge offre une excellente prise en main et c’est un véritable petit régale de l’utiliser. Il en va de même avec son OS Android Marshmallow et sa surcouche TouchWiz qui fait dans l’élégance et l’efficacité. L’interface est fluide, clair, pratique, customisable à souhait (changement de thèmes etc.) et ne s’encombre pas d’applications lourdingues. Ainsi, que ce soit dans l’organisation des icônes, la gestion des SMS ou encore le nouveau volet de notification qui a gagné en clarté, difficile de trouver un élément qui ne serait « pas très pratique » sur cette nouvelle combinaison. Aussi, écran bombé oblige, le Galaxy S7 Edge embarque quelques petites nouveautés assez sympathiques comme le volet latéral qu’ont fait apparaitre en grattant le côté de l’écran avec son pouce ou l’affichage des notifications en frottant le bord de l’écran quand le téléphone est en veille. Si la dernière fonctionnalité est tout ce qu’il y a de plus gadget et limite inutile, le volet latéral est super pratique et permet d’y ranger ses applications, tâches et contacts préférés tout en libérant un peu d’espace sur l’écran d’accueil. Idem pour les petites bulles quand on rate un appel ou une alerte et qu’on affiche en grattant le bord de l’écran.
Pour parler encore des nouveautés, on peut noter l’arrivée du Game Launcher, une espèce de Steam de poche qui permet de regrouper ses jeux et d’avoir accès à différents types de fonctionnalités comme bloquer les alertes entrantes, gérer les FPS pour économiser de la batterie, faire des captures ou même lancer un enregistrement vidéo d’une partie. Mais bon, n’étant pas fan du jeu sur mobile, je vous avoue que ça me passe un peu au-dessus de la tête. Mais ça a tout de même le mérite d’exister.
Très bel écran le con
Quand j’ai pris en main le Galaxy S7 Edge pour la toute première fois, c’est avant tout l’écran qui m’a laissé sur le cul. On est ici face à une dalle de 5,5 pouces de toute beauté qui offre une définition de 2560×1440 pixels pour une résolution de 534 ppp. En français ça donne une finesse de folie et vous aurez beau coller vos yeux dessus, impossible de distinguer le moindre petit pixel baveux. De la 4k de poche pour des images et vidéos qui ne m’ont jamais paru aussi nettes sur un téléphone. Et comme c’est un écran AMOLED, on a le droit au contraste qui va bien avec des noirs bien profonds et de très belles couleurs. Ce qui est plutôt pas mal puisque le S7 embarque aussi un capteur photo Sony de 12 mégapixels très performant dans l’obscurité et qui fait des clichés de très bonne qualité en pleine lumière. Mais comme le plus beau des textes ne sera jamais aussi probant qu’une bonne photo, je vous laisse juger par vous-même la qualité de l’appareil photo du Galaxy S7 avec cette petite série de cliché ci-dessous.
Il a quand même des défauts le con
Si vous me lisez régulièrement, vous devez fatalement savoir que le produit parfait n’existe pas. Le Galaxy S7 Edge ne déroge donc pas à la règle et embarque son petit lot d’imperfections comme un temps de chargement un peu trop long à mon gout, le volet latéral qui a du mal à répondre quand on le sollicite (il faut vraiment prendre le truc) ou encore ce très bel écran bombé qui fait qu’on clique souvent sur l’écran sans le vouloir en prenant simplement le téléphone dans ses mains. Et je pourrais aussi parler de la sensibilité abusive de l’écran qui fait que le téléphone est capable de vivre sa vie au fond d’une poche, mais là, c’est vraiment du chipotage. Non, le plus gros problème du Galaxy S7 Edge reste à mon sens son prix qui fait tout de même sacrément mal au cul. Et comme je vous le disais en préambule de ces impressions, j’ai très envie d’avoir ce téléphone et va falloir en faire des heures supplémentaires pour mettre la main dessus.
très bon test du haute gamme de samsung