Après le Galaxy A5, c’est au tour du Meizu Pro 5 de passer entre mes mains expertes. Un téléphone chinois qui n’a pas à rougir face à la concurrence et qui pourrait même chatouiller l’excellence avec une interface un peu plus claire.
Caractéristiques
Comme je ne sais toujours pas par quoi commencer, voici les caractéristiques du Meizu Pro 5 qui, comme vous pouvez le voir, en a sacrément dans le bide.
Système d’exploitation | Android 5.1 Lollipop |
Interface constructeur | FlymeOS 4.5 |
Taille d’écran | 5,7 pouces |
Technologie d’écran | AMOLED |
Définition | Full HD 1080p 1920 x 1080 pixels |
Résolution | 386 PPP |
Traitement anti-rayures | Gorilla Glass 3 |
SoC | Samsung Exynos 7420 |
Nombre de coeurs | 4x Cortex-A53 @ 1,5 GHz 4x Cortex-A57 @ 2,1 GHz 14nm FinFET |
Puce graphique (GPU) | Mali-T760 MP8 @770 MHz |
Mémoire vive (RAM) | 3 Go RAM LPDDR4 @1600 MHz |
Mémoire interne (ROM) | 32 Go / 64 Go |
Micro-SD | Oui |
Appareil photo (dorsal) | 21,16 Mégapixels / Autofocus laser / Enregistrement vidéo 4K |
Appareil photo (frontal) | 5 Mégapixels OV5670 |
Wi-Fi | Wi-Fi 802.11a/b/g/n (2,4 GHz et 5 GHz) |
Bluetooth | 4.1 LE A2DP |
NFC | Oui |
Port infrarouge | Non |
4G catégorie | Catégorie 6 (300 / 50 Mbps) |
4G bandes | 1800 / 2600 MHz |
SIM | 1x Micro SIM 4G / 1x Micro SIM 4G ou MicroSD |
Localisation | GPS + GLONASS + AGPS + BeiDou |
USB | USB Type-C 2.0 |
Batterie | 3050 mAh Li-Po (inamovible) |
Dimensions | 156,7 x 78 x 7,5 mm |
Poids | 168 grammes |
Ils sont où les écouteurs ?
Vous excuserez le carton d’emballage légèrement déchiré sur les côtés, mais vous devez savoir que j’ai reçu le téléphone en prêt, on n’est pas encore à Noël, et que pas mal de monde semble être passé avant moi. Malgré tout, on peut tout même constater que le Meizu Pro 5 propose un emballage de bonne facture en carton rigide qui change des traditionnelles boîtes rectangulaires de Samsung et Apple. A l’intérieur on peut y trouver le téléphone, la petite épingle qui sert à insérer la carte SIM, un bloc chargeur avec son câble USB C (pas très répandu), un petit feuillet d’instruction et puis…c’est tout. J’ai eu beau fouiller la boîte, mais je n’ai pas trouvé d’écouteurs ou de kit mains libres. Ce qui est vraiment dommage puisque le téléphone s’en sort très bien de ce côté-là avec une qualité sonore loin d’être dégueulasse.
L’élégance de l’alu
Pour la question de l’esthétique, je vous laisse juger par vous-même grâce à mes petites photos maison ci-dessous, mais je trouve le Meizu Pro 5 particulièrement élégant avec sa belle robe en aluminium qui, contrairement au verre du Galaxy A5, ne laisse aucune trace de doigts et ne glisse pas des mains. On a l’habitude de dire que les produits chinois sont généralement mal finis, mais ici la qualité est bel et bien au rendez-vous. Les boutons de tranches tombent naturellement sous les doigts et je suis tout de suite tombé amoureux du bouton central qui permet aussi bien d’accéder à la page d’accueil en pressant dessus que de faire un retour arrière simplement en l’effleurant. Par contre, j’aurais aimé apprendre ça dès le départ via un petit tutoriel comme on peut en trouver sur les téléphones Samsung plutôt que de le découvrir accidentellement par moi-même après plusieurs heures d’utilisation.
Une interface épurée, mais perfectible
Le Meizu Pro 5 tourne sur Android 5.1 Lollipop avec la surcouche 100% made in china : Flyme OS 4.5. S’il n’y a strictement rien à redire sur la qualité de navigation qui est extrêmement fluide et fonctionnelle, l’interface pêche par son côté froid, minimaliste et surtout par son manque de pédagogie et d’accessibilité. Le téléphone est bourré de fonctionnalités super-pratiques, comme la possibilité de lancer une application en traçant une lettre sur l’écran lorsqu’il est en veille, mais on doit tout découvrir par soi-même en fouillant dans les réglages. Avec un téléphone aussi performant et sexy que le Pro 5, je trouve que Meizu l’a joué petit bras avec son OS et aurait pu faire un petit effort pour allier le fond avec la forme. Surtout que la surcouche Flyme embarque pas mal de petites coquilles comme des symboles chinois qui peuvent apparaitre de temps à autre selon la fonctionnalité utilisée. Mais passons, un téléphone évolue dans le temps et il y aura bien quelques mises à jour pour venir corriger tout ça.
Un écran étincelant
Si je mets de côté ma petite semaine passée avec le Galaxy A5, le plus grand écran que j’ai eu entre les mains jusqu’à présent a été celui de mon Galaxy S5. Autant vous dire que j’ai accueilli les 5,7 pouces du Meizu Pro 5 avec des étoiles dans les yeux. Il y a clairement mieux sur le marché, mais entre l’écran AMOLED, la dalle Full HD et le traitement anti rayures, les images sont belles, nettes et explosent de couleurs sans pour autant cramer la rétine. Il y a bien quelques couleurs un peu trop vives à mon gout, mais le contraste équilibre bien la donne avec des noirs bien profonds. Pour le reste, l’écran occupe tout de même près de 80% de la face avant du téléphone et que l’on soit en train de regarder une vidéo, envoyer un SMS ou juste en train de poster un commentaire haineux sur un forum de jeu vidéo, le confort visuel est optimal et l’OS embarque toutes les fonctionnalités nécessaires pour naviguer d’une seule main sans trop de problèmes.
De la 4G pour tous
Ce n’est absolument pas le cas pour moi, mais entre le boulot, les relations extra conjugales ou encore la revente d’ogives nucléaire au marché noir, nombreux sont ceux à avoir plusieurs téléphones portables de nos jours. Le Meizu Pro 5 a de quoi faciliter la vie de certains puisqu’il permet de gérer deux cartes SIM 4G simultanément. Je n’ai malheureusement pas pu tester cette fonctionnalité, mais d’après ce que j’ai pu en lire ça fonctionne très bien et il suffit simplement de choisir une carte SIM avant de passer un appel. Et concernant ce point-là, le Meizu Pro 5 s’en sort très bien et je n’ai jamais rencontré de soucis pour me faire comprendre lors de mes différents appels. Pour finir, un petit mot rapide sur l’appareil photo qui, avec son autofocus laser, s’en sort merveilleusement bien. La mise au point se fait très rapidement, surtout en pleine lumière, et les photos sont toujours de qualité même dans l’obscurité. Par contre, l’appareil s’en sort un peu moins bien du côté de la stabilité et il n’est pas rare de se retrouver avec des photos toutes floues avec un modèle en mouvement. Et j’aurais bien aimé vous montrer quelques-uns de mes clichés, dont le magnifique point de suture de ma fille, mais une carte SD en aura décidé autrement. Quoi qu’il en soit, le Meizu Pro 5 embarque un très bon appareil photo qui devrait faire le bonheur des amateurs d’Instagram et autres KimKChallenge.
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Bon | |
S’il y a encore cinq ans il fallait fuir comme la peste presque tout ce qui était fait en Chine, ce n’est clairement plus le cas aujourd’hui. Le Meizu Pro 5 est un excellent téléphone et il n’a rien à envier aux autres smartphones de sa catégorie. Élégant, léger, très bien fini et remarquablement fluide, le seul reproche que je puisse faire au téléphone est sa surcouche Flyme qui manque de clarté et qui peut faire rater tout un tas de fonctionnalités si l’on ne prend pas la peine de tout fouiller. Aussi, il est assez regrettable que le téléphone ne soit pas livré avec une paire d’écouteurs ou un kit mains libres. Quoi qu’il en soit, on est en présence d’un produit de qualité qui nous rappelle une fois de plus qu’il n’est plus nécessaire d’ouvrir un crédit chez Sofinco pour se payer un téléphone performant et sexy |
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J’ai le m2 note depuis septembre et j’en suis très content. Par contre j’ai changer le Launcher parce que Flyme est trop brouillon. Du coup j’hésite à passer sur le PRO ou sur le MX5. Je rencontre quand même un soucis avec l’OS qui freeze très régulièrement (la nuit quand le téléphone est en charge). Le bouton central tactile est juste génial et il n’y avait que Samsung qui proposait ça jusqu’à maintenant (enfin je crois).
Mais Flyme est clairement le gros point faible du tel.