Malgré toutes ses qualités, parce qu’il en a le bougre, je n’arrive pas à adhérer au trip Destiny 2. Mais je ne perds pas espoir. Un jour, je la verrais la lumière.
Pas la peine de scroller vers le bas, je n’ai pas mis de note à Destiny 2. Pourquoi ? Parce que je n’y ai pas assez joué. Tout simplement. Je pourrais bien griffonner quelques lignes pour faire illusion, ça se fait très bien ailleurs, mais j’aimerais avoir au moins 10 à 15 heures de jeu au compteur pour donner un avis définitif sur un jeu qui demande un certain investissement pour en tirer toute la substantifique moelle. Pourtant, j’ai essayé. J’ai lancé le jeu plusieurs soirs d’affilée, mais ça se terminait toujours de la même façon : le jeu me tombait des mains et je finissais ma soirée sur FIFA 18. Je suis sûr que cette dernière phrase va filer des boutons à beaucoup de monde, mais passons. Ce qui est dommage, parce que moi aussi j’aimerais m’amuser tous les soirs sur Destiny 2 à faire des Raid entre potes, c’est que Bungie a pensé à insérer un VRAI scénario à son jeu pour donner un fil conducteur à suivre durant quelques heures. Bon ce n’est pas foufou, et d’ailleurs, je serais incapable de vous donner tous les tenants et aboutissants. Pour schématiser, un gros méchant ultra badass déboule sur la citadelle avec son armée, fout une branlée monumentale à tout le monde avant de placer une machine sur le voyageur pour une extinction des feux. Ce qui fait que les gardiens sont privés de leur lumière et finissent froidement achevés ou au mieux rampant dans les décombres de la citadelle. Pour le reste, vous vous doutez bien que l’objectif va être de récupérer sa lumière, bâtir une rébellion, remettre le voyageur en route et faire manger ses morts à l’autre gros méchant ultra badass dont j’ai oublié le nom. Dans le fond, ce n’est pas très passionnant, mais suffisamment plaisant pour justifier tous les allers et retours qu’on a à faire dans la galaxie. Mais hormis l’intégration d’un scénario et de quelques ajustements bien vus, comme le fait de ne plus être obligé de remonter en orbite après chaque mission, Destiny 2 n’offre rien de vraiment nouveau. De quoi comprendre les nombreuses critiques à ce sujet.
Trois ans après la sortie du premier épisode, on était en droit de s’attendre à de nouvelles classes pour dépoussiérer la formule. Malheureusement, on reste sur les trois premières de bases. Si ça ne me dérange pas plus que ça, je n’ai pas assez d’heures de jeu au compteur pour faire le difficile, je peux comprendre qu’un mec qui a déjà passé plus de deux ans sur la franchise aurait aimé avoir un peu de grain à moudre avec cette suite. Pour ma part, je suis reparti sur le même personnage que j’avais sur le premier et l’extension The Taken King. Parce que oui, je ne suis pas non plus un petit nouveau dans l’univers même si je serais incapable d’aligner trois noms d’armes à la suite. Ce qui ne m’empêche pas de regretter le manque d’originalité de cette suite et surtout l’absence d’une vraie prise de risque de la part de Bungie. Je ne m’attendais pas à une remise en question de fond en comble, ce qui dans l’absolu aurait été inutile, mais un peu plus de nouveautés n’auraient pas fait de mal en plus de fournir une certaine dose de motivation aux indécis comme moi. Là, on reste finalement dans le même moule, mais dans des environnements différents.
C’était déjà le cas dans le premier épisode et ses différentes extensions, mais la DA de Destiny 2 est à se taper le cul par terre. Bon, le perso que j’avais créé est vraiment très moche, pour ne pas dire hideux, mais les différentes prises de vues qu’on peut croiser sont d’une rare beauté. D’ailleurs, mention spéciale à la première heure de jeu où l’on doit s’évader de la citadelle complètement dévastée et qu’on traverse la vallée avec des panoramas somptueux à en poser la manette cinq minutes juste pour profiter de la vue. De quoi regretter le manque de finesse du titre de Bungie qui n’est techniquement pas à la hauteur de ce qu’a à offrir sa DA. Destiny 2 est beau, mais le potentiel de cassage de mâchoire n’est pas encore exploité à sa juste valeur. Enfin, pour parler un peu de gameplay, Destiny 2 propose donc peu ou prou la même formule où on enchaîne de grosses missions et quelques quêtes annexes à l’intérêt relatif dans le but de se créer une brutasse et avoir une chance de ne pas se faire fumer en moins de deux lors d’un raid. Quant à la prise en main, on repart sur un parti pris très flottant et un peu mou du genou. Ça donne un petit côté lunaire à l’action, ce qui n’est pas dérangeant en soi, mais j’aurais tout de même préféré quelque chose d’un peu plus nerveux et viscéral. Ce qui n’empêche pas aux différentes pétoires du jeu d’offrir de très bonnes sensations manette en main.
Comme je vous le disais plus haut, je suis incapable le de mettre une note à Destiny 2 pour le moment. Car en plus de n’y avoir pas joué assez longtemps, je l’ai principalement fait en solo. Et n’importe qui vous le dira, Destiny est une licence qui se savoure à plusieurs. Seul, on se fait royalement chier, mais en petit groupe, il y a de quoi bien s’amuser et c’est bien pour ça que je compte m’y replonger d’ici quelques mois. Une fois que j’aurais pu profiter de la montagne de jeux qui sortent en ce moment. Bref, la suite au prochain épisode.