OnRush, c’est un peu comme un paquet XL de m&m’s. C’est pas forcément super sexy à regarder, mais une fois qu’on a mis le nez dedans, ça devient presque inhumain de s’en sortir le nez.
La semaine dernière, ou du moins celle d’avant, je vous annonçais mettre un terme à ce qu’était le blog jusqu’ici pour me diriger vers quelque chose d’orienté vers le développement web et dotNet. Je vous disais aussi ne pas vouloir faire de croix définitive sur le jeu vidéo et que j’en parlerais juste beaucoup plus rarement et surement différemment. D’ailleurs, je vous avais aussi promis que j’allais parler d’OnRush, un petit jeu de caisse bigrement sympathique qu’on pourrait résumer à un mélange improbable entre Motorstorm et Micromachine. Motorstorm pour le côté bestial, nerveux et offroad des courses et Micromachine pour le nombre assez phénoménal de participants et l’aspect miniature et presque jouets des différents bolides qu’on peut piloter. Une impression qui résulte d’une réalisation qu’on va pudiquement qualifier d’assez moyenne mais qui fait tout de même le job au final.
De ce que j’en ai lu ici et là, nombreux sont ceux à critiquer la pauvreté du contenu d’OnRush. Alors oui, le jeu ne déborde pas de modes de jeu et n’offre aucune carte de plusieurs km² avec des activités qui clignotent dans tous le sens, mais ça me convient parfaitement sous cette forme. Une montagne de contenu ne garantit en aucun cas la qualité d’un jeu et comme je l’ai déjà dit ici de très nombreuses fois, je n’ai plus vraiment le temps de jouer et OnRush est le genre de jeu idéal à picorer tous les soirs. D’autant plus que la finalité n’est pas de passer la ligne d’arrivée en premier comme dans n’importe quel autre jeu de caisse arcade. Non, ici le but est de remplir un objectif en équipe comme accumuler le plus de points possible ou encore démolir tous ses adversaires jusqu’à qu’ils aient épuisé toutes leurs vies. Il existe une poignée de modes de jeu, mais mon préféré reste de loin le mode « Countdow » où l’on doit grappiller des secondes en passant dans des halos lumineux en premier pour éviter de faire tomber le compteur de l’équipe à zéro.
OnRush est un jeu très foutraque, mais c’est un joyeux bordel vraiment plaisant à prendre en main. La conduite se résume à de l’arcade pure et dure où la notion de freinage est réduite à son strict minimum, habilement remplacée par l’utilisation massive de la nitro pour dominer la course, faire du sale et augmenter la jauge de rush. Une jauge qui augmente doucement mais surement selon son style de conduite et qui permet une fois pleine d’activer le mode Rush et de se transformer en une espèce de boulet de canon qui explose tout sur son passage et qui file des bonus aux membres de son équipe. Parce que oui, OnRush est tout sauf un jeu solo et il est primordial de jouer en équipe si on souhaite gagner. Si ça ne se vérifie pas trop dans le mode solo où l’on devient vite le maitre du monde, ce n’est pas vraiment le cas dès qu’on joue en ligne contre des humains un poil plus malin que l’IA. Ce qui constitue tout de même le plat de résistance du jeu de Codemasters.
Je n’ai jamais pris le temps d’essayer ce jeu. En fait, comme vous l’avez dit au début de votre article, c’est parce qu’il n’est pas très attirant. En plus, je n’avais encore jamais lu de critique à son sujet.