[TEST] Final Fantasy Pixel Remaster

Final Fantasy est une saga légendaire de RPG Japonais développée par Square Enix qu’on ne présente plus. Alors que les yeux sont rivés sur la sortie prochaine du seizième épisode de la franchise, Square Enix se décide enfin à porter sur Nintendo Switch et PS4 les jeux Final Fantasy Pixel Remaster. Disponible individuellement au tarif de 17.99€ par épisode (11.99€ pour le premier et le second) ou en pack pour 74.99€, cette épopée Pixel Remaster est le meilleur moyen aujourd’hui de découvrir ou redécouvrir, ces jeux incroyables.

Jeu testé sur PS5 à partir d’une version fournie par l’éditeur

Les légendes ne meurent jamais.

La saga Final Fantasy a 36 ans. 36 années au cours desquelles, des dizaines d’épisodes, remasters, remake et spin-off sont sortis. Les Pixel Remaster concernent surtout les six premiers épisodes de la saga. Final Fantasy 1 à 3 sortis respectivement sur Nes entre 1987 et 1990, et Final Fantasy 4 à 6 quant à eux sortit sur Super Nintendo entre 1991 et 1994.

Mais pourquoi au juste cette compilation se nomme, Pixel Remaster ? Contrairement au remake de Final Fantasy VII ou récemment Crisis Core, le but de Square Enix est de moderniser les jeux d’antan mais en conservant un rendu proche de l’original.

Il en résulte une réalisation en 2D avec de bons et gros pixels, comme à l’époque mais modernisés pour l’occasion. Ce qui rends les jeux agréables à l’oeil, même sur les écrans les plus imposants. Le ratio Pixel Perfect permet surtout d’afficher l’ensemble des jeux dans un ratio 16/9iéme. On note par exemple l’ajouts de quelques nouveaux effets, comme des reflets dans l’eau, ou encore la scène de l’opéra dans Final Fantasy VI désormais proposées avec des décors en 3D ect…

Final Fantasy XVI

PS5

Date de sortie : Disponible

55,99€

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Outre les quelques ajouts ou modifications, il est aussi plaisant d’avoir enfin une direction artistique unifiée pour l’ensemble des épisodes. Si bien qu’on évolue au fil des épisodes avec la sensation de continuer une longue histoire alors que chaque récit est différent. C’est de l’excellent travail. Il faut aussi souligner la réorchestration incroyable de la bande originale des six épisodes. Les musiques déjà exceptionnelles par la passée, sont sublimées par ces nouveaux arrangements.

Il est tout à fait possible de choisir les thèmes d’origines, mais ce serait dommage de se priver de cette nouvelle bande son offerte par Square Enix.

Des jeux plus accessibles ?

Les plus vieux s’en souviennent encore, les RPG de l’époque étaient pour la plupart, difficile. Il fallait bien souvent farmer de longues heures pour progresser, ce qui poussait le compteur de temps de jeux à atteindre des chiffres astronomiques.

La bonne nouvelle c’est que Square Enix profite de ces portages pour ajouter des options d’accessibilité qui rendront l’expérience bien plus facile. On note par exemple la possibilité de multiplier par quatre les points d’expériences acquis au cours des combats, idem pour les Gils. Il est aussi possible de désactiver totalement les rencontres aléatoires (ce que nous ne recommandons pas en début de partie). Tout comme d’automatiser et d’accélérer les combats. Les sauvegardes sont aussi plus accessibles, une sauvegarde rapide est disponible à tout instant, elle s’efface lors du rechargement d’une partie.

Tous ces points permettent d’améliorer l’expérience et d’éviter toute forme de frustration. Et pour les puristes, ces options sont bien évidements facultatives.

Pour quel public ?

N’importe quel amateur de JRPG doit jouer au moins à l’un des six jeux, si nous devions en recommander un seul, ce serait inévitablement Final Fantasy VI. Un épisode fantastique qui reste encore aujourd’hui un des plus grand JRPG de tous les temps. Reste maintenant la question du prix, acheter un seul et unique jeu, rends l’achat du pack impossible. Prendre les jeux à l’unité revient à environs 95€, le pack permet donc d’économiser 20€ ce qui n’est pas négligeable. Il faut cependant garder à l’esprit que les premiers épisodes sont très classiques, et vu leur âge c’est normal.