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[TEST] Predator : Hunting Grounds

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Malgré l’échec retentissant d’Evolve, le genre du jeu multijoueur asymétrique continue de fournir des sorties régulières. Certaines licences à succès permettent de fournir un cadre idéal, comme le montre la réussite de Dead by Daylight ou encore Friday the 13th, l’autre réalisation du studio Illfonic. Un chasseur surarmé et invisible étant la meilleure menace à faire planer sur un groupe de joueurs, il n’était donc qu’une question de temps pour que la licence Predator revienne sur console et PC. Le jeu a-t-il dans le ventre de quoi faire mieux qu’Alien vs Predator ?

Testé sur PS4 Classique à partir d’une version fournie par l’éditeur

Les affaires sont les affaires

L’on retrouve au cœur de l’intrigue Stargazer, la fondation privée introduite dans le film de 2018 the Predator. Son objectif est de collecter des informations et ressources sur la race alien Yautja, dont les membres sont couramment nommés Predator depuis leur première apparition sur terre en 1987.

Predator : Haunting Grounds propose au joueur de rejoindre un groupe de 4 soldats, ou bien d’enfiler l’armure d’un Predator. Pour compléter ce tableau sanglant, la carte du jeu est peuplée de mercenaires à la solde de Stargazer, de guerilleros et autres ennemis hostiles aux deux factions jouables.

Dans l’enfer vert

Elément essentiel au théâtre d’opération d’un Predator, la jungle est fidèlement retranscrite dans le jeu. La végétation est luxuriante et détaillée, fournissant un parfait camouflage pour les deux camps. L’œil inquiet est souvent porté vers la cime des arbres, accompagné par les bruits de la jungle et les cris oppressants de son prédateur.  

Ce résultat ne s’est pas obtenu sans sacrifices techniques : le jeu n’est pas fluide, l’aliasing et le scintillement de texture sont omniprésents, nuisant à la lisibilité du jeu. Même constat du côté de l’intelligence artificielle, qui manque cruellement de répondant.

Un tutoriel sommaire permet de prendre connaissance du contrôle du Predator. Une fois l’entrainement terminé, le joueur se retrouve face à un choix : chasseur ou proie ?

L’Union fait la force

Du côté du commando, l’équipe est déposée en hélicoptère sur le point d’atterrissage ayant été choisi au briefing. Le jeu propose un total de trois cartes, sur lesquelles se succèdent plusieurs objectifs variés comme élimiter des guerilleros ou récupérer un document confidentiel. Quelques vagues d’ennemis viennent régulièrement ajouter leur grain de sel. Le déroulement reste souvent le même, et la répétitivité se ressent après quelques parties.

Des objectifs secondaires fournissent des compléments d’expériences, mais augmentent la durée de la chasse. Une fois la mission terminée, le groupe peut repartir au point d’exfiltration, si toutefois les choses ne se sont pas gâtées entre temps !

Le mauvais chasseur

Si votre choix se tourne du côté du tueur à dreadlocks, la mission est beaucoup plus simple sur le papier : éradiquer les quatre autres joueurs. Les guerilleros sont également hostiles, mais poseront peu de soucis vu le temps passé dans les arbres et/ou en invisibilité. L’alien s’avère en effet particulièrement mobile, pouvant faire des bonds gigantesques et du « predkour » sur les branches.

Plusieurs armes peuvent être débloquées, allant du canon plasma au filet en passant par les traditionnelles griffes. La vision infrarouge et le camouflage parachèvent l’équipement sophistiqué du Predator, sans oublier l’autodestruction en cas de mort imminente.

Etonnamment, l’alien s’avère pourtant moins amusant à prendre en main que sa contrepartie humaine. Il est difficile de passer à l’offensive sans s’exposer, la faute à des attaques à distances manquant de puissance et de précision. La traque prend tout son sens lorsqu’une cible est isolée et désorientée. Mais une équipe groupée a très peu de chances de perdre, et les joueurs prennent rapidement le pli de se suivre à la trace. Dans mon cas, sur plusieurs dizaines de parties, le Predator n’a gagné que 4 fois, notamment face à des équipes incomplètes…

En ligne aussi, c’est la jungle

Pour se lancer dans la partie, Predator : Hunting Grounds propose donc de choisir un camp, ou de laisser le hasard décider. Le temps d’attente est particulièrement long pour incarner la légendaire créature, passant de 5 minutes au lancement à plus d’un quart d’heure par moment. Côté humain, il est plus facile de trouver une partie, même si parfois l’attente peut durer plusieurs minutes, et terminer sur un commando incomplet. La situation se dégradant depuis la sortie du jeu, cela laisse présager des difficultés à trouver des parties par la suite.

Le jeu offre la possibilité d’organiser des parties privées, et de jouer avec des amis sur d’autres plateformes via le crossplay.

Un vaste choix de personnalisation

Une ressource appelée veritanium peut être collecté en jeu, et constitue un des moyens d’acculer des points pour récupérer des valises tactiques. Ces dernières agissent comme des lootboxes pour récolter des éléments de personnalisation.

Les deux types de personnages pourront ainsi voir leurs apparences modifiées via des ajouts cosmétiques. Plus intéressant, les équipements peuvent être modifiés en profondeur, en fonction des gains de niveau par arme. Ajout de mire laser au fusil d’assaut, acquisition d’un filet pour le Predator, les possibilités sont nombreuses. Un système d’atouts et de classes complète ce dispositif.

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On ne peut retirer à Predator : Hunting Grounds son ambiance réussie. Le thème légendaire d’Alan Silvestri, la jungle étouffante, les cliquetis du Predator, tout est là. Mais derrière cette gueule de porte bonheur, les problèmes techniques s’accumulent. Quand s’ajoutent la répétitivité des situations et les déséquilibres de gameplay, les belles promesses du jeu montrent trop vite leurs limites. Le potentiel est là, mais le jeu aura besoin de quelques collectifs et ajouts s’il souhaite fidéliser ses soldats sur le long terme. [TEST] Predator : Hunting Grounds