[TEST] Oxenfree 2 : Lost Signals

Conclusion

Oxenfree II est plus mature que son prédécesseur, mais ne parvient pas à s’émanciper suffisamment pour être la digne suite qu’on attendait. La faute à des défauts récurrents qui pénalisent lourdement l’accomplissement de toutes les fins. Reste cependant un titre unique à découvrir, qui manette en main vous tiendra en haleine jusqu’au dénouement. Même si nous aurions appréciés pouvoir explorer l’ensemble des fins sans avoir à finir le jeu plusieurs fois.

Oxenfree sorte de point’n’click à fait forte sensation lors de sa sortie. Bien qu’il fallût attendre quelques mois pour bénéficier d’une localisation Française, le jeu avait su convaincre ses acquéreurs de part une histoire passionnante et ses personnages attachants. Disponible sur console et PC et gratuitement pour les abonnés Netflix, Oxenfree II tiens-t-il toutes ses promesses ?

Jeu testé sur PS5 à partir d’une version fournie par l’éditeur

Faut-il jouer au premier épisode pour apprécier cette suite ?

Oui et non, Oxenfree 2 est un épisode à part entière et bien que ce second opus en est la suite, il n’est pas obligatoire de jouer au premier pour en profiter pleinement. Reste qu’on recommande de faire le premier épisode pour bien saisir le contexte proposé par sa suite. Cette suite se déroule cinq ans après le premier épisode, on y suit les aventures de Riley une scientifique fraichement débarquée sur l’ile d’Edwards. Rapidement les choses dégénèrent et c’est accompagné de Jacob son collègue que Riley va tenter de sauver l’ile.

Oxenfree II, comme son grand frère, est un jeu ou la narration est importante, aussi afin d’éviter de divulgâcher quoique ce soit il est bon de ne pas trop en révéler sur l’intrigue principale.

Une fois de plus le studio Night School excelle dans la narration et l’écriture de ses personnages. Bien qu’Oxenfree propose un gameplay assez simpliste, il sait captiver le joueur durant les six à huit heures qu’il demande pour être bouclé.

Pour expliquer brièvement le gameplay aux nouveaux venus, on dirige librement notre personnage sur l’écran, chaque action contextuelles est assimilée à une touche du pad, qu’on presse en fonction de nos choix. Les dialogues sont importants et les choix aussi. Pensez à bien étudier chaque possibilité avant de foncer tête baissée.

L’aventure se laisse vivre avec passion, servie d’un doublage Anglais impeccable, Oxenfree II propose en sus des sous titres Français dès le lancement, de quoi ouvrir ses portes à un plus grand nombre.

Immersif malgré tout ?

Toutes les mécaniques du jeu mise bout à bout donne l’illusion de vivre l’aventure aux côtés de Riley et Jacob. On suit l’aventure avec grand plaisir, d’autant plus que visuellement le jeu reste tout aussi charmant que son prédécesseur. Les couleurs sont bien choisies, les décors vraiment agréables à regarder. Chaque lieu possède son identité propre et le dépaysement fonctionne plutôt bien, mais est-ce suffisant ?

Au final c’est un peu la même chose ?

Fondamentalement la recette ne change pas. Oxenfree II reprends dans les grandes lignes tout ce qui a fait le charme du précédent jeu, défauts compris. On note une carte plus grande qui offre plus d’exploration, ce qui pousse inévitablement le joueur à multiplier les aller/retour. Pourquoi ne pas avoir inclus un déplacement rapide ? L’exploration passionnante dans un premier temps, devient rapidement redondante. L’histoire ne parvient alors plus à retenir le joueur, lassé de ses aller/retour qui n’apportent rien en dehors d’une perte de temps.

Le jeu dispose de plusieurs fins, ce qui multiplie la durée de vie du jeu. Mais qui aura vraiment envie de refaire l’intégralité de l’aventure pour en découvrir toutes ses facettes ? Le jeu ne dispose pas de sauvegarde manuelle. Tout est automatisé, impossible donc de garder une sauvegarde au chaud pour effectuer par la suite, des choix différents.

Il est donc obligatoire de recommencer l’aventure depuis le début pour effectuer des choix différents, si on ajoute à l’absence de déplacements rapide l’impossibilité de passer les dialogues. Vous comprendrez rapidement qu’effectuer une nouvelle partie tiens plus du supplice qu’autre chose.

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Oxenfree II est plus mature que son prédécesseur, mais ne parvient pas à s’émanciper suffisamment pour être la digne suite qu’on attendait. La faute à des défauts récurrents qui pénalisent lourdement l’accomplissement de toutes les fins. Reste cependant un titre unique à découvrir, qui manette en main vous tiendra en haleine jusqu’au dénouement. Même si nous aurions appréciés pouvoir explorer l’ensemble des fins sans avoir à finir le jeu plusieurs fois.[TEST] Oxenfree 2 : Lost Signals