[TEST] Asterigos Curse of The Stars

Conclusion

Pour un premier essai dans le genre, le studio Acme ne s’en sort pas trop mal même si les quelques tares qui pénalisent la progression peuvent énerver. Ça n’entame cependant en rien le capital sympathie qu’on peut avoir en jouant à Asterigos. Il s’agit d’un action-RPG accessible à tous avec un bon gameplay, le tout proposé à petit prix. On espère une suite plus ambitieuse mais surtout une mise à jour qui pourrait, éventuellement, faciliter un peu plus l’orientation dans le jeu.

Longtemps vu comme un clone d’Immortal Fenix Rising, c’est à travers sa démo jouable qu’Asterigos a laissé entendre son approche pour le genre Soul’s Like. Mais si le titre d’Acme était au final plus que ça ? Proposé à petit prix, le titre a plusieurs atouts dans sa manche, mais reste à voir s’il ne se perd pas en cours d’aventure.

Testé sur PS5 à partir d’une version fournie par l’éditeur

Test de Asterigos Curs of the Stars : la légende d’Hilda

Asterigos nous propose d’incarner Hilda, une guerrière qui, sous la houlette de Minerve, va parcourir le monde pour sauver son père disparu. En toute franchise, l’histoire n’est pas la grande force d’Asterigos. On note bien quelques cinématiques au cours de l’aventure, mais le récit reste très en retrait et c’est bien dommage. Cependant, ce qu’il ne propose pas en récit, le jeu le propose en dépaysement. Et sur ce point précis, effectivement, Asterigos propose un très joli voyage.

Test de Asterigos Curs of the Stars

Soul’s Like ou action RPG ?

C’est la question qui risque de revenir sur toutes les lèvres après avoir pu tester le jeu ou assister à une vidéo de démonstration. Pour être clair, et faire simple, Asterigos pioche dans les deux styles.

Le gameplay reprend dans les grandes lignes la composante des Soul’s Like. On y retrouve un système de combat similaire, tout comme une gestion de son inventaire ou encore des points de contrôle directement empruntés à la licence Dark Souls. Points de contrôle qui servent à recharger sa barre de vie, mais en contrepartie, avec des adversaires qui reviennent à la vie. 

La composante Soul’s Like s’arrête ici, puisque contrairement aux titres de From Software, la mort ne pénalise pas le joueur. On a, par exemple, la possibilité de choisir son niveau de difficulté en début de partie. En mode facile, le jeu ne propose aucun challenge, il est facile d’affronter les ennemis et nombreux boss du jeu sans le moindre souci. Un mode à réserver aux joueuses et joueurs désirant profiter de l’histoire sans prise de tête.

Test de Asterigos Curs of the Stars

Au niveau des combats, le jeu permet de verrouiller son adversaire, de le frapper et on note pas mal d’armes de combat. Le bouton R1 permet d’utiliser une arme et le bouton R2 une seconde. Il est aussi possible, selon la configuration de l’arme choisie, de se protéger à l’aide d’un bouclier.

Le gain d’expérience dans le jeu reste classique, on dispose d’une barre blanche située en bas de l’écran qui va se remplir à chaque ennemi vaincu. Une fois chargée, on monte en niveau. Ce qui débloque des points de talent et de compétence. Les points de talent servent à augmenter la barre de vie, la force de combat et celle de mana. Les points de compétence, comme indiqué, servent à débloquer diverses compétences du jeu (comme la possibilité de se mouvoir en brandissant son bouclier).

Des objectifs pas toujours très clairs

Bien que le jeu soit un simili-monde ouvert, le joueur n’est pas réellement libre dans son exploration, du moins en début de partie. Très tard dans l’aventure, la possibilité de se téléporter permet d’explorer un peu plus librement les différents biomes proposés par le titre. La progression dans l’histoire reste cependant très linéaire et scolaire. On prend nos infos auprès de Minerve et on se contente d’atteindre notre objectif pour faire progresser l’histoire.

On sent ici le manque d’ambition du studio, qui n’est pas parvenu à éviter la redondance dans la boucle de gameplay. Mais le plus gros défaut d’Asterigos reste sans doute son level design. Les niveaux sont construits de façon assez maladroite, les décors se répètent trop et ce tout au long de l’aventure. Et s’il faut pénaliser le level design à ce point, c’est surtout car il va imposer un malus qui aurait très facilement pu être évité.

Pour mieux situer la chose, le jeu propose d’accomplir divers objectifs. On reçoit une information, un croquis qui sert de plan et qui est consultable depuis le journal de quête. Et puis c’est tout. Rien n’indique au joueur où il doit se rendre, si ce n’est un bref indice fourni ici et là de temps en temps, lors de très rares occasions.

Ça aurait pu être une bonne chose de laisser au joueur libre court à son sens de l’orientation, si le level design n’était pas aussi problématique. C’est bien simple, on passe souvent de très longues minutes à tourner en rond pour comprendre où se rendre. À titre d’exemple, lors d’une des quêtes proposées, il est demandé de se rendre au premier étage de l’armurerie. Après maintes recherches, une fois sur place, il n’y a rien, pas l’ombre d’une cinématique, ni même un pauvre PNJ. Juste un long couloir où se battent quelques mobs en duels. L’objectif principal est en fait situé quelques dizaines de mètres plus bas, dans une salle adjacente, accessible que depuis l’armurerie. Alors il est possible que la traduction française soit en cause, mais dans un cas comme dans l’autre, on manque cruellement d’indication dans le jeu.

Nous ne sommes pas en train d’exiger un gros curseur qui indique notre objectif principal, mais si dans un jeu le développeur compte sur le sens d’orientation du joueur pour progresser, il doit tout mettre en œuvre pour lui faciliter la tâche. En commençant par proposer un level design cohérent qui ne se perd pas dès la première porte franchie. Ce qui est vraiment dommage car dans les faits, Asterigos est très agréable à jouer et propose un bon gameplay.

Test de Asterigos Curs of the Stars

Le visuel justifié par son prix

Avant de conclure ce test, il est important d’aborder rapidement la technique du titre. Asterigos n’est pas un beau jeu, mais il n’est pas non plus vilain. Visuellement il propose un rendu à la hauteur de son prix : 34.99€. Le jeu a le mérite de ne jamais ralentir sur PlayStation 5 et en dépit d’une résolution assez faible, et quelques couacs techniques (comme les ennemis qui sont animés à 15fps à moyenne/longue distance) le jeu reste parfois assez agréable à l’œil.

Concernant la durée de vie du titre, Asterigos propose environ 60 ennemis différents pour 22 boss, pas mal de quêtes annexes et plus de 100 objets à collecter. Finir la trame principale en fonction du mode de difficulté choisie peut prendre plus de 20h.

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Pour un premier essai dans le genre, le studio Acme ne s’en sort pas trop mal même si les quelques tares qui pénalisent la progression peuvent énerver. Ça n’entame cependant en rien le capital sympathie qu’on peut avoir en jouant à Asterigos. Il s’agit d’un action-RPG accessible à tous avec un bon gameplay, le tout proposé à petit prix. On espère une suite plus ambitieuse mais surtout une mise à jour qui pourrait, éventuellement, faciliter un peu plus l’orientation dans le jeu.[TEST] Asterigos Curse of The Stars