Sans véritable grande surprise, OlliOlli World est un jeu à la hauteur de la série : c’est à dire très bon ! Alors s’y vous attentiez le jeu de pieds fermes, sachez déjà que vous n’allez pas être déçu. Et pour les autres, on va vous essayer de vous explique tout ça dans notre test.
Jeu testé sur PS5 à partir d’une version fournie par l’éditeur
OlliOlli World : j’aimerai tant y être bon
J’ai joué à tous les jeux de la série OlliOlli, du 1er épisode sur la Vita à ce 3ème épisode, et même si je suis nul à ce genre de jeux, j’aimerai tellement les aimer. Mais pour moi le simple fait de faire le tutoriel m’épuise. Je sais que c’est un accord tacite entre les développeurs et moi et qui me permettra ensuite de m’amuser mais je n’arrivais même pas à passer le tutoriel des deux premiers opus de la saga. Je pense que je ne dois pas être le seul à faire ce constat car Roll7, les développeurs du jeu ont tous fais pour faire de ce 3ème opus un titre fun et, aux premiers abords, accessible pour les joueurs comme moi, pas patient et qui peuvent encastrer leur manette dans un mur car ils n’y arrivent pas. Et c’est sûrement la 1ère bonne idée de ce titre, car même si de mon côté je n’y arrive pas, les jeux de la série OlliOlli sont avant tout d’excellents titres et ce 3ème opus ne fait pas honte à la série.
Une histoire dans un jeu de skate ou un jeu d’aventure avec du skate ?
Connaissez-vous le monde Radlandia ? Il s’agit d’un monde découpé en 5 continents qui connaît un énorme problème, le messager du Skate prend sa retraite et les différents dieux du skate ont décidé de vous mettre à l’épreuve afin que vous, nouvel arrivant de ce monde, les épatiez par votre maîtrise du grind, du olli, de pas vous casser la gueule, bref votre maîtrise du skate pour devenir le nouveau messager de ces différentes divinités. A travers votre voyage parmi ces 5 continents, vous allez acquérir de nouvelles compétences qui au fur et à mesure feront de vous un dieu du skate. Cette tentative de narration, bien que timide, donne un cachet à ce 3ème opus et vous pousse à recommencer les niveaux jusqu’à que vous y arriviez, comme une carotte qui vous pousse à avancer de plus en a travers un monde extrêmement coloré.
En direct du MTV des années 90
Souvenez du MTV des années 90, juste avant qu’arrive la téléréalité et Jackass, cette époque qui nous a donné des dessins animés mythique comme Daria ou Beavis and Butt-Head, j’ai retrouvé ce grain dans les graphismes de OlliOlli World et je pense qu’avant le gameplay du jeu, c’est cette madeleine de Proust des années 90 qui m’a fait passer un très bon moment sur ce jeu, chose rendu encore meilleur par un gameplay beaucoup plus permissif.
Enfin le droit à l’erreur
Ce 3ème opus reprend bien sûr le système de jeu qui a fait le succès des précédents épisodes mais, heureusement pour les joueurs comme moi, les développeurs de Roll7 ont décidé d’être moins hardcore dans leur approche de ce gameplay, en effet un des points centraux de Olli Olli 1et 2 à savoir la réception des sauts et maintenant beaucoup plus permissive, alors que dans les jeux précédents une mauvaise réception était synonyme de chute, et donc de devoir refaire le niveau, ici une mauvaise réception ne vous fera pas tomber, au pire elle annulera le combo et vous continuerez votre chemin.
Un changement de plan
Roll 7 apporte un tas de nouveaux éléments de gameplay. Vous pouvez désormais en plus des « olli » et des « grind » vous pouvez désormais faire des « grab », c’est-à-dire agripper votre planche pour avance, rouler sur les murs, le « wallride » et un « manual » dans les escaliers, le « firecracker ». Et surtout la possibilité de faire des tricks spéciaux grâce au stick droit, tout comme dans la série Skate d’EA, on sent qu’elle a été la principale inspiration des développeurs. Mais la grosse nouveauté c’est la possibilité de choisir sa ride, alors qu’avant vous avanciez de la droite vers la gauche sur une route prédéfinie, désormais vous avez une petite possibilité de choisir votre chemin en haut et en bas, changement de route qui vous mènera vers un chemin certes plus difficile mais qui vous fera gagner plus de points et de collectionnables que de continuer sur la route « normale ».
Jouer sans s’énerver
Pour vous dire Je n’ai jamais été frustré par OlliOlli World, même si certains sauts ont été des désastres, nécessitant un timing parfait, même j’ai refait cinquante fois un niveau pour atteindre un objectif un peu plus compliqué, rien n’a frustré. C’est grâce à un mélange de bande-son « « chill » sans prise de tête, du gameplay riche à la fois accessible et exigeant si vous voulez maîtriser le jeu et une esthétique agréable. J’ai n’avais aucune raison d’être frustré ou en colère contre car jamais il ne te trompe, si tu tombes c’est ta faute, si tu loupes un « manual » c’est ta faute car tu as été trop gourmand ou que tu as tenté l’impossible.
Verdict : 8/10
Bien que je n’ai pas vraiment pris la peine me plonger dans les deux précédents épisodes, OlliOlli World m’a vraiment inspiré, de par son accessibilité qui est vraiment une porte d’entrée idéale vers cette saga. Si vous voulez passer un agréable moment dans une ambiance sans prise de tête à tenter de juste vivre une aventure sans forcément s’énerver àtout réussir alors OlliOlli World est tout simplement parfait. Mais si vous voulez pousser le jeu à fond et tentez de tout avoir, le jeu risque d’être lassant car répéter 50 fois la même épreuve juste pour avoir un pull exclusif ou un autre collectionnable peut vite être redondant.
Le jeu est top, sauf pour ma manette que j’ai explosé au sol mdr