Développé par le studio JoyMasher (Odallus, Oniken ou encore Blazing Chrome) et prévu pour la fin de l’année, Vengeful Gardian Moonrider s’est laissé approcher par le biais d’une démo jouable exclusive qui est actuellement disponible au public via le Steam fest du 03 au 10 Octobre. Une démo qui restera disponible jusqu’au lancement du jeu.
On y a joué sur PC
Dans un futur proche …
Le monde opprimé de Vengeful Guardian : Moorider est régit par une armée composée de supersoldats, la guerre fait rage et au cours d’une mission, le Moonrider, un guerrier Ninja surpuissant va être activé. Conçu dans le but de défendre le régime autoritaire, le Moonrider va renier ses créateurs et faire tout son possible pour mettre fin à la guerre. Voilà le pitch.
Shinobi, c’est toi ?
Les premières secondes de gameplay ne trompent pas, Vengeful Guardian respire le clone de Shinobi par tous les pores. Le jeu propose un gameplay 2D vif. Le personnage principal se manie sans difficultés, il est capable de courir, sauter et de s’aider des murs pour prendre plus de hauteur. Il dispose d’attaques au corps à corps et à distance. Tout est là pour nous permettre de passer un excellent moment sur cette courte démo.
Vous avez dit difficile ?
Nous étions prévenus lors de cet essai prioritaire, Vengeful Guardian : Moonrider est clairement là pour faire suer celles et ceux qui vont oser s’y frotter. Sur les deux niveaux qui composent cette démo, nous sommes morts à plusieurs reprise car le jeu ne pardonne aucune erreur. À titre d’exemple, Vengeful Guardian : Moonrider semble aussi exigeant que Ganryu 2 qui est sorti en avril dernier. Ce n’est guère étonnant quand on connait la réputation de JoyMasher qui propose des jeux au challenge relevé.
C’est bien simple, le temps de comprendre les mécaniques de gameplay proposées par le jeu, on souffre déjà, et pas qu’un peu. Le premier boss n’est tombé qu’après une dizaine d’essais. Une chose est sûre, il va falloir s’entrainer et apprendre à mourir pour progresser. Le jeu propose un gameplay qui répond parfaitement et on a donc pas de mauvaises surprises sur ce sujet. Nous n’avons pas noté de latence ou d’autres bug qui pourraient augmenter artificiellement la difficulté du jeu.
Ce n’est pas un mal pour autant et si à l’instant T nous n’avons pas la moindre idée de la durée de vie proposée par le titre (bien que la démo soit composée de deux niveaux, sur les huit prévus), il est certains qu’il ne sera pas à mettre entre toutes les mains. Et que seules celles et ceux habitués aux titres difficiles parviendrons à s’en sortir sans trop de mal.
Petite précision, la démo de Vengeful Guardian : Moonrider ne propose pas la possibilité de choisir son niveau de difficulté. Cela ne confirme en rien qu’il n’y aura pas de choix de difficulté sur la version définitive.
Un hommage à la MegaDrive
Alors que bon nombre de jeux neo-rétro ont tendance à reprendre un code couleur similaire à la NES, cette fois-ci le jeu s’inspire du rendu visuel de l’époque MegaDrive jusque dans le code couleur des jeux de la console. On retrouve donc ce style graphique si particulier qui a su flatter la rétine des nombreux possesseurs de cette machine fantastique. Même topo pour la bande son dynamique proposée par le jeu. Les thèmes présents dans la démo font mouche et sur ce point précis, le titre semble tenir toutes ses promesses.
Est-ce qu’on l’attend ?
Le sentiment qui se dégage pour la conclusion de cette démo est l’impatience. Il est évident que Vengeful Guardian : Moonrider risque de faire parler de lui lors de sa sortie. Le jeu de JoyMasher à tout pour plaire et nous avons hâte d’en découvrir plus.
