Ça me fait mal au bide de dire ça, mais la licence Sonic est morte et enterrée depuis maintenant de nombreuses années. Et après avoir empilé les bouses avec son célèbre hérisson bleu, SEGA envisagerait d’aller au fond de la démarche en le prostituent auprès d’autres éditeurs. Glaçant…
Vous-vous souvenez de Jean-Louis? Vous savez, c’est mon insider de l’extrême qui passe son temps à faire le tour du monde et à infiltrer les soirées mondaines du jeu vidéo en quête d’infos exclusives. La semaine dernière, alors qu’il était en mission freelence pour le compte de la CIA en vue du démentiellement d’un trafic de nouilles chinoises à l’échelle mondiale, Jean-Louis est tombé sur deux exécutifs de SEGA qui taillait le bout de gras autour d’un plateau de sushis qui avaient l’air, toujours selon Jean-Louis, diablement appétissants. Mais ce qu’il a appris lui a rapidement coupé l’appétit. Car d’après les deux salarayman amateurs de poissons crus, SEGA serait sur le point de prostituer Sonic auprès des éditeurs les plus offrants….
En effet, la firme nippone n’étant plus capable de faire ne serait-ce qu’un jeu moyen avec sa star d’antan, ils auraient donc décidé de se faire de l’argent en vendant les services du hérisson le plus rapide du monde qui, souvenez-vous bien, avait failli attendre. Si cette prostitution avait déjà plus ou moins commencé le jour où Sonic a déboulé dans les jeux Nintendo, ces « écarts » devraient être plus fréquents et nettement plus intenses dans les mois et années à venir. Ainsi, d’après un document que Jean-Louis a subtilisé entre deux pichets de saké tiède, un listing de jeux a déjà été validé par SEGA. On retrouverait donc Sonic comme sac d’entraînement dans le prochain Street Fighter, comme templier propriétaire d’une crêperie dans Assassin’s Creed Breizh et comme Chocobo mutant dans le remake de Final Fantasy VII. Mais ce qui fait le plus mal au cœur reste le projet d’un obscur studio hongrois qui compte utiliser Sonic comme animal de compagnie d’un proxénète apache au sein d’un vaste réseau sud-américain dans les années 80. Un jeu très ambitieux qui prendrait la forme d’un point and click d’un tout nouveau genre à la croisée entre une production Telltale et un Call of Duty. Si la nouvelle nous a profondément attristés, comptez tout de même sur nous pour suivre ce projet de très près et vous abreuver d’informations que Jean-Louis ne manquera pas d’aller chiper. Quant à Tails et tout le reste de la bande des shitty friends de Sonic, nous n’avons malheureusement aucune information. Mais j’ai envie de dire que personne n’ira les pleurer.