Aujourd’hui, pas d’impressions, mais juste mon avis sur Skylanders Imaginators après avoir passé quelques heures dessus.
La fin d’année a toujours été une période un peu folle en matière de sortie. Entre le Black Friday aux USA et les fêtes de noël, normal que tous les éditeurs cherchent à tirer leurs cartouches à l’approche de l’hiver. Mais cette année, je pense qu’on a tout de même droit à un point culminant. Je pense ne jamais avoir entassé autant de jeux en si peu de temps et je dois avoir de quoi tenir jusqu’au mois de février, voire même plus, avant de tomber en rade. Tout ça pour vous dire qu’entre deux parties de Gears of War 4, Battlefield 1 ou encore Call of Duty : Infinite Warfare qui vient tout juste d’arriver à la maison, j’ai réussi à trouver un peu de temps pour passer quelques heures sur Skylanders Imaginators. Une licence que je n’avais jamais touchée jusque-là et que je regardais même d’assez haut depuis son arrivée en 2011. Pourtant, Skylanders n’est pas qu’un simple « jouet » pour gosses. Si le mode histoire est assez court et que le gameplay reste plutôt sommaire, le jeu regorge de contenu et offre différents types d’expériences selon la figurine utilisée. Alors avant de vous donner mes impressions définitives, qui devraient débouler courant décembre je pense, j’ai envie d’aller au bout de l’aventure et de voir ce que le jeu a dans le ventre. Ce qui ne m’empêche pas de vous donner un premier avis en attendant.
Skylanders Imaginators est ce que certains aiment appeler un jouet vidéo. Un mix entre le jouet et le jeu vidéo. À l’aide d’un portail qu’on branche sur sa console, on peut faire apparaitre à l’écran un personnage à l’effigie de la figurine qu’on vient d’y poser. En fait, Skylanders est un peu la concrétisation de ce qu’on pouvait imaginer étant gosse pendant qu’on jouait avec ses Tortues Ninjas. Parce que je ne sais pas pour vous, mais j’étais ultra fan des Tortues Ninjas plus petit. Et même si rien ne vaut l’imagination débordante d’un enfant innocent, Skylanders fait plutôt bien le taf. Déjà, pas besoin de passer une heure à brancher le matériel. Le portail se branche sur la prise USB de la console et il suffit de poser la figurine dessus pour la voir instantanément apparaitre à l’écran. C’est magique, super efficace et je vous avoue que ça m’a fait un petit truc la première fois que j’y ai joué. On peut dire que Skylanders est un jeu principalement destiné aux enfants, mais ça fait aussi le bonheur des plus grands accrocs à la collectionnite de figurines. Surtout que le jeu est loin d’être médiocre et se présente sous la forme d’un petit plateforme sympathique où l’on doit venir à bout des plans machiavéliques de Kaos ; le grand méchant de l’histoire.
À vue de nez, j’ai dû passer environ quatre bonnes heures sur le jeu. Je me suis amusé à alterner entre plusieurs figurines sur les trois premiers niveaux histoire de voir les différences de gameplay. Et même si je trouve les personnages un peu trop lents et patauds à mon gout, ma préférence va pour le moment à King Pen (doublé par maitre Gims..) et bien évidemment Crash Bandicoot avec sa fameuse pirouette. On a même le droit à niveau supplémentaire qui apparait dans les Skylands la première fois qu’on utilise la figurine de Crash ou du Dr Neo Cortex. Un niveau qui reprend tous les codes de la licence avec sa jungle, ses caisses, ses pommes à ramasser et même la fameuse descente de la boule géante façon Indiana Jones. Niveau frissons, on se pose clairement là. Surtout si vous êtes fan du marsupial qui se fait cruellement attendre depuis l’ère PS One / PS2. Aussi, Skylanders Imaginators intègre une nouveauté plutôt sympathique. La possibilité de créer de toutes pièces un Skylanders à l’aide des cristaux de création. Un élément qu’on doit également poser sur le portail et qui symbolisera donc le personnage que l’on va créer et configurer à l’aide de l’imaginite que l’on peut choper in-game mais aussi physiquement toujours à l’aide du portail. Je pensais à une simple nouvelle feature, mais je suis tout de même resté plus d’une demi-heure à créer Piotr. Mon épéiste de l’élément feu qui passe son temps à prêter allégeance à la pizza avec une voix de scientifique sous autotune. J’adore !
Pour le moment, j’adhère complètement à Skylanders Imaginators. Même si on reste en présence d’un jeu avec un gamepaly qui manque de profondeur, la combinaison entre la collection de figurines, l’interaction avec le portail et le côté sans prise de tête du jeu fonctionne à merveille. Je ne suis pas étonné de voir que la licence ait autant cartonné jusque-là, mais j’ai tout de même envie de voir si l’intérêt perdure sur la longueur. La réponse au prochain épisode.