En attendant mes impressions sur FIFA 18, qui ne saurait trop tarder, je vous donne quelques conseils pour bien défendre.
Depuis sa sortie, il y a maintenant près de deux semaines, FIFA 18 fait beaucoup parler de lui. Entre Rocky qui déclare que c’est le plus mauvais FIFA depuis bien longtemps, PES qui revient au top de sa forme et l’avalanche de vidéos de bugs qui tombent, la simulation d’Electronic Arts passe un mauvais moment médiatique, mais se vend tout de même comme des petits pains. Parce que FIFA 18 reste un très bon jeu, je m’amuse beaucoup dessus, c’est juste qu’il souffre d’un équilibrage attaque/défense assez particulier. C’est d’ailleurs pour ça que mes impressions ont pris un peu de retard, j’essaie de jouer un maximum pour me faire le meilleur avis possible.
Mais revenons-en à nos moutons. Avec FIFA 18, défendre est devenue compliqué. Du moins, plus compliqué que par le passé. Tout ça à cause d’une défense plus lente et moins réactive combinée avec une attaque qui déroule très vite. Surtout lorsqu’on a du talent au bout des doigts. Mes premiers matchs en ligne ont été un calvaire, un peu moins contre l’IA, et j’ai dû aller gratter deux ou trois bons conseils sur le net pour essayer de limiter la casse. C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui cette petit soluce toute bête pour essayer de mieux défendre sur FIFA 18. En fait, il suffit juste de respecter ces trois points :
1 – Oubliez le pressing automatique
Le pressing automatique, en maintenant la touche croix enfoncée (sur PS4), est devenu une perte de temps. Comme les défenseurs sont plus lents, plus lourds et que l’attaque adverse peut faire la différence en deux ou trois passes, ça ne sert à rien de donner la main à l’IA pour guider nos défenseurs. Bien au contraire même. À moins de jouer contre quelqu’un qui aime temporiser, jouer du pressing nous écarte du ballon au lieu de nous en approcher. Donc, à éviter.
2 – R2 + L2 est la clé de la réussite
Ou LT et RT sur Xbox One, je ne suis pas sectaire. En fait, lorsque vous défendez, il faut mettre en place un pressing très agressif. Dès qu’un attaquant a le ballon, sélectionnez le défenseur le plus proche et foncez sur lui le plus vite possible avec R2. Mais attention, ça ne sert à rien d’essayer de choper le ballon en faisant un tacle debout d’entrée de jeu, c’est un coup à se faire crocheter et créer une brèche dans la défense qui peut être fatale.
Non, une fois que vous êtes à quelques mètres de l’attaquant, il faut maintenir la touche L2 enfoncée pour mettre le défenseur bien sur ses appuis et ainsi attendre le bon moment pour tacler. Il ne faut surtout pas se jeter, mais attendre le moment idéal. D’ailleurs, il est tout à fait possible de piquer la balle à un attaquant sans tacler et juste en se mettant sur sa course. C’est encore mieux.
Pour résumer. On presse le plus rapidement possible l’attaquant avec R2 et on attend le moment idéal de tacler avec L2. Ça demande une certaine gymnastique, mais ça marche.
3 – Anticipez et coupez les trajectoires
Tacler ou se mettre sur la course des attaquants ne sont pas les seuls moyens de récupérer un ballon. Il faut aussi savoir anticiper et se mettre sur la trajectoire de la balle pour pouvoir la chiper. Ça demande une certaine vista du jeu, mais c’est très loin d’être compliqué. Il suffit de bien observer le mouvement des joueurs autour du porteur du ballon et caler son ou ses défenseurs au bon endroit. Là encore, on utilise R2 pour se déplacer rapidement et L2 une fois qu’on est positionné pour pouvoir réagir rapidement. De plus, le fait de placer son défenseur sur une trajectoire peut pousser l’attaquant à prendre des risques et ainsi perdre le ballon. CQFD.
Voilà donc les trois règles de base que je suis depuis maintenant plusieurs jours et ça fonctionne plutôt pas mal. Je ne dis pas que c’est la meilleure manière de défendre, mais pour le moment c’est assez efficace et je pense continuer dans cette direction. À moins que vous me donniez de meilleurs conseils dans les commentaires.
Au passage, si vous appréciez mes « soluce », n’hésitez pas à m’en faire part via les commentaires, sur Twitter ou encore sur la page Facebook du blog.