Yo-Kai Watch, c’est un peu comme Pokemon. Sauf qu’au lieu de tabasser de mignonnes petites créatures pour les enfermer dans des balles à peine plus grosses que le poing, on débusque des esprits farceurs avec une montre tout droit sortie d’un Kinder Surprise pour les forcer à se lier d’amitié avec nous.
Voilà maintenant presque deux mois que je joue à Yo-Kai Watch et c’est à peine si j’ai réussi à dépasser le quart du jeu. Non pas que le jeu soit difficile, il est même très abordable, c’est juste que je n’ai pas trouvé le temps de jouer plus de quelques petites heures par semaine quand j’arrive à trouver une place assise dans le train. Et c’est pour ça que je vous donne aujourd’hui mes « petites » impressions sur un jeu qui n’a pas à rougir face à son modèle Pokemon. Yo-Kai Watch est sorti il y a maintenant plus de trois ans au Japon et c’est seulement aujourd’hui qu’il déboule chez nous. Histoire de surfer sur le (succès ?) du dessin-animé et de tous les produits dérivés qui y sont associés. Pour en revenir au jeu, on incarne un petit garçon ou une petite fille qui va devoir faire la chasse aux Yo-Kai à l’aide d’une montre capable de les débusquer. Les Yo-Kai sont généralement des esprits farceurs responsables de toutes les petites couilles de la vie comme une dispute ou encore un réveil qui ne fonctionne pas. Et contrairement à Pokemon où le but est de capturer les bestioles, ici, le but est de se lier d’amitié avec eux pour qu’ils rejoignent notre équipe. Mais pour cela, il faut tout de même passer par la case combats qui n’ont strictement rien à voir avec ceux de Pokemon. On se concocte ainsi une petite équipe de 6 Yo-Kai avec une ligne de 3 au front pour le combat et une ligne de 3 en soutien pour assurer les remplacements en cas de bobos. Les Yo-Kai se battent automatiquement et le joueur a juste à indiquer sur quel ennemi frapper en priorité, leur envoyer des objets pour les amadouer ou bien activer un coup spécial à l’aide d’un mini-jeu au stylet. En clair, on campe plus le rôle de manager que celui de tacticien qui organise tout le déroulement de son combat. Ce qui fait que les affrontements peuvent être tout aussi faciles que compliqués et je me souviens, l’œil encore humide, de mon tout premier combat avec un boss où je me suis fait exploser sans rien vraiment comprendre. Ce qui est, selon moi, le principal défaut de Yo-Kai Watch qui n’arrive pas à proposer une difficulté bien dosé dans l’évolution des combats. Pour le reste, le jeu reste très agréable à faire même si les missions annexes sont ennuyeuses et assez rébarbatives. En tous cas, Yo-Kai Watch est une très chouette alternative à Pokemon sans pour autant enfiler la casquette de concurrent.