L’avalanche a commencé. Depuis ce week-end, les premiers verdicts sur MGS V : The Phantom Pain tombent un peu partout dans le monde. Et après la déferlante nocturne des notes US, c’est au tour du web français de faire parler la poudre.
On y est ! Enfin ! La dernière semaine avant la sortie du tant attendu MGS V : The Phantom Pain. L’attente a été longue et cette dernière ligne droite s’annonce quasi insoutenable pour les fans de l’œuvre d’Hideo Kojima. Ce week-end, certains magazines ont lâché leurs verdicts et depuis cette nuit c’est une avalanche de notes qui s’abat outre-Atlantique et la France et l’Europe ont pris le relai ce matin. Le constat est sans appel, MGS V : The Phantom Pain fait l’unanimité et on semble bel et bien en présence du GOTY 2015. Bon, je sais bien que je suis un putain de fan qui perd toute forme d’amour-propre et de crédibilité lorsque je parle de MGS, mais bordel, quand un jeu taquine les 95 sur Metacrtic, c’est qu’on est forcément face à de la bonne came. De la putain de bonne came même !
Si la presse US est dithyrambique, en même temps c’est habituel chez eux, l’avis est déjà plus tempéré dans l’hexagone. JeuxVideoMagazine lui a collé un 17/20 tout comme VideoGamer. Ça reste d’excellentes notes, mais on sent comme une volonté de sortir l’extincteur en appuyant sur certains points négatifs du jeu. Comme le fait que l’histoire a été reléguée au second plan par rapport au gameplay. Qu’il y ait des soucis dans la narration, je veux bien, je le concède même très volontiers, mais qu’on ne vienne quand même pas chouiner sur le fait que MGS V n’est pas assez bavard. À l’époque de MGS 4, la presse a vomi sur la longueur des cinématiques et voilà qu’elle vient maintenant pleurer sur leurs absences. On marche sur la tête non ? Mais la palme revient quand même au « journaliste » qui a pondu le test de VideoGamer. Ce dernier s’est plaint du manque d’abondance de cinématiques dans MGS V pour ensuite dire quelques paragraphes plus loin qu’il n’a pas eu le courage de débloquer l’intégralité des cinématiques qui font avancer le scénario. Sidérant ! Mais je reconnais qu’il faut quand même être sacrément courageux pour avouer noir sur blanc et en toutes lettres dans son test qu’on a manqué de professionnalisme pour sortir son papier le plus rapidement possible. Si le métier de « journaliste » jeu vidéo se résume maintenant à sortir son torchon le plus rapidement possible sans se soucier de ce qu’on écrit dedans, Cyprien et Squeezie ont plus que leurs places dans le milieu. Mais bon, là c’est le fan tout énervé de MGS qui vous parle et je vais attendre d’avoir plusieurs heures de jeu au compteur avant d’aiguiser ma lame et aller trancher quelques carotides. Car je sais garder les pieds sur terre et il est loin d’être impossible que MGS V se soit viandé sur certains points et je serais le premier à le reconnaître. Mais raconter de la merde pour se faire mousser ou gagner en street cred, désolé, ça me file comme un goût de gerbe dans le gosier.
Revenons-en un peu aux notes. Vous savez, cet indice qui permet de coller une étiquette sur la qualité d’un jeu. J’avoue ne pas être fondamentalement fan du système, surtout que ça reste subjectif selon le testeur, mais ça pose tout de même une idée et un ordre de grandeur sur la qualité intrinsèque d’un jeu. Et qu’on le veuille ou non, les joueurs raffolent des notes et c’est toujours la première chose, pour ne pas dire la seule, qu’ils regardent dans un test. Voici donc un rapide aperçu des notes françaises et mondiales du jeu. Je ferai certainement une mise à jour dans la semaine pour rajouter les nouvelles.
Les notes françaises
JVL : 20/20
Gamergen : 18/20
Jeuvideo.com : 18/20
Videogamer : 17/20
Jeuvideomagazine : 17/20
Gameblog : (23 minutes de branlette en vidéo en attendant le test. Et c’est pas une critique)
Les notes mondiales
IGN : 10/10
Game Informer : 9,25/10
Gamespot : 10/10
Metal Gear Informer : 10/10
Hoby Consolas : 97/100
Daily Dot : 5/5
Destructoid : 9/10
Gametrailers : 9,5/10
Press Start : 9/10
Respawn Ninja : 100%
Examiner : 5/5
Pour résumer, MGS V va être FOU, FOU, FOUUUUUUUUU !