La semaine dernière, je suis allé faire un petit tour dans une villa parisienne où Nintendo présentait ses prochains hits à venir. Une farandole de jeux, allant de Arms à Splatoon 2 en passant par Mario + les Lapins Crétins, presque tous jouables sur de nombreuses bornes disponibles sur place. Mais si j’ai fait une croix sur ma pause déj et bravé la chaleur et la moiteur de la ligne 9 pour me rendre à cet évènement, ce n’était que pour un seul jeu. Celui que tout le monde voulait essayer : Super Mario Odyssey.
Mes fidèles lecteurs le savent déjà, mais depuis le début de l’année, je suis nettement moins actif sur le blog. J’y écris beaucoup moins, je ne fais presque plus de billets d’impressions, je surveille à peine les statistiques (j’en ai même royalement rien à foutre) et je n’accepte quasiment plus les quelques invitations que je peux recevoir. Mais quand Nintendo m’a invité à venir jeter un petit coup d’œil aux jeux qu’ils ont présenté à l’E3 dernier dont un certain Super Mario Odyssey, autant vous dire que je n’ai pas attendu très longtemps pour répondre par l’affirmative au mail. Car depuis sa toute première apparition, l’année dernière si je ne dis pas trop de conneries, j’ai tout de suite su que ce serait LE JEU qui me ferait définitivement acheter une Switch. Si je ne le fais pas d’ici là. Alors que je suis arrivé à destination, j’ai volontairement snobé tous les jeux qui inondaient les centaines de m2 de la villa qu’avait loué Nintendo pour foncer tète baissé sur Super Mario Odyssey et savourer chaque minutes de cette bien trop courte démo.
Ça va vous paraitre un peu fou, pour ne pas dire complètement dingue, mais je suis vraiment curieux de voir ce que nous réserve le scénario de Super Mario Odyssey. Vraiment, sans blagues. Car pour nous proposer autant de monde visuellement différent dont la ville de New Donk City, une réplique de New York avec des « humains » façon Sonic Adventure, c’est qu’il y a forcément quelque chose d’intéressant quelque part. D’ailleurs, la première chose qui ressort quand on met les mains sur Super Mario Odyssey, c’est cette petite touche d’originalité en plus de cette sensation d’être face à quelque chose de différent de ce qu’on avait l’habitude de voir avec notre plombier racialement stéréotypé. Pour en revenir au jeu, j’ai choisi le niveau à New Donk City où l’on doit mettre la main sur des musiciens perdus en ville pour le compte de Pauline, la fille que l’on devait sauver dans Donkey Kong et qui est maintenant maire de la ville. On évolue ainsi dans une zone ouverte particulièrement propice à l’exploration, avec de nombreux PNJ à qui l’on peut parler voir même interagir, qui propose plusieurs « spots » de plateforme. Une zone où l‘on peut faire un peu ce qu’on veut et découvrir toutes les capacités de notre casquette, la star de ce nouvel épisode.
Comme on peut le voir dans le trailer du jeu diffusé à l’E3, on peut faire tout un tas de choses avec cette fameuse casquette. La lancer pour récupérer des pièces, s’en servir pour tourbillonner dans les airs, prendre possession des ennemis, des PNJ ou encore de différents types d’objets comme un panneau de signalisation pour se propulser dans les airs. À vrai dire, en plus des mécaniques de base, tout tourne autour de l’utilisation de la casquette et c’est grâce à cette dernière qu’on peut se dépatouiller ou atteindre des zones inaccessibles. Par exemple, on peut atteindre le haut d’un building en « glissant » sur un câble électrique après avoir jeté sa casquette dessus et j’ai même pu mettre la main sur une lune, qui remplace ici les étoiles, en prenant le contrôle d’un humain qui jouait avec une voiture téléguidée. En fait, la casquette permet d’adopter différents types de gameplay au jeu selon qu’on prenne possession d’un Goomba, d’un PNJ ou d’un Bill Ball. Ce qui fait que même si dix pauvres minutes de jeu est un délai beaucoup trop court pour se forger un avis, Super Mario Odyssey semble être d’une incroyable richesse en matière de gameplay.
En partant du principe que le niveau de New Donk City n’est qu’une fine tranche de la partie visible de l’Iceberg, j’aime à penser que Super Mario Odyssey a encore énormément de choses à nous faire découvrir et je suis même persuadé que Nintendo nous réserve quelques jolies surprises d’ici la sortie du jeu à la fin de l’année. Enfin, pour parler un peu technique, je ne vais pas vous cacher que le jeu m’a légèrement déçu sur un écran de télé. Certes, j’adore la DA que je trouve assez folle, mais l’enrobage manque de finesse. C’est coloré, plein de détails, très vivant, mais j’ai trouvé l’ensemble brouillon et un peu terne. Une sensation qui s’estompe sur l’écran de la Switch où le jeu semble gagner en éclat. Mais j’imagine que Nintendo va encore travailler sur cet aspect d’ici la sortie et que le jeu sera beau comme un sous neuf une fois sur les étals. En tout-cas, pour moi, le rendez-vous est déjà pris.
Bonus
En plus de jouer à Super Mario Odyssey, j’ai pu jeter un très léger coup d’œil à une partie de Mario + Rabbids Kingdom Battle, qui reste sans conteste l’une des plus belles surprises de l’E3, et jouer quelques minutes à la version Switch de FIFA 18. On pouvait s’attendre à une version au rabais, tout semblait l’annoncer même, mais la Switch tient là un excellent jeu de foot. Bon, il ne tourne pas sous le Frostbite Engine comme les versions PS4 et Xbox One, la physique est donc différente et à l’image de ce qu’on pouvait avoir sur FIFA 15, mais ça reste jouable et aussi très jolie. En clair, si cette version sera forcément moins affutée que les autres, et lestée du mode The Journey, on tient tout de même là un VRAI FIFA portable qu’on n’aura pas honte de sortir dans les transports. Même si les versions PS Vita de FIFA étaient très bonnes.