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Impressions – Gears of War : Ultimate Edition

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Alors que cet été fut une période de vache maigres en matière de contenu vidéoludique, la fin d’année s’annonce bien garnie, et ce dès ce mois-ci. Un autre constat s’impose : les « éditions ultimates définitivement définitives premium + » pullulent dans les rayons. Microsoft propose également une de ces éditions « ultimate » pour l’un de ses titres phares : Gears of War.

Soulignons que si la version 360 est potentiellement compatible sur One, la rétrocompatibilité de la console n’existe pour le moment que pour de rares chanceux membres du Xbox Preview Program. A savoir que le studio derrière cette réédition, sobrement intitulé « The Coalition », est tout nouveau tout beau et s’occupe du développement de Gears 4. Alors, premier exercice réussi ?

Un Marcus ensanglanté en 1080p.

Si Gears of War avait tant marqué les esprits lors de sa sortie il y a maintenant sept an, c’était surtout grâce à un Gameplay nerveux au possible et on ne peut plus dynamique. Evidemment, y rejouer aujourd’hui serait beaucoup moins appréciable qu’à l’époque, notamment à cause de la rigidité certaine des personnages. Cette ultimate edition a le mérite de corriger quelque peu le tir. Alors oui, charadesign oblige, le contrôle de Marcus (héros de la saga pour ceux qui ne suivraient pas) reste lourd. Cependant, on remarque avec plaisir des mises à couvert plus facilement réalisables et des mouvements plus fluides, qui rendent les gunfights encore plus jouissives qu’auparavant. Pour ma part, je regrette que les sprints des protagonistes soient toujours aussi ridicules et mal pensés : en restant appuyé sur A, Marcus court en position semi accroupie. Ce qui, d’une part, fait plus rire qu’autre chose, et d’autre part pose problème lors de certaines phases. En effet, le bouton A sert également à se mettre à couvert ; du coup, il arrive que le personnage se calle contre une paroi au lieu d’entamer un sprint. Agaçant. Evidemment, pour un nombre croissant de joueurs, la qualité graphique d’un jeu occupe une place primordiale. Ce qui, à mes yeux, est ridicule, mais là n’est pas la question. Alors soyons clairs : si ce remake est effectivement réussi graphiquement parlant, avec notamment une refonte probante des effets de lumière – en témoigne le boss fight final – et des textures bien plus propres, le titre de The Coalition aurait pu, aurait dû même, être plus propre techniquement. On déplore encore quelques bugs de collisions, quelques textures mal chargées ou de petites imperfections lorsqu’on détruit les éléments du décor… Attention, rien de très grave ni même répréhensible pour le Gameplay. Mais quitte à sortir une édition « utlime », autant rendre l’expérience de jeu réellement ultime. De même, les actions à la tronçonneuse restent confuses et on aurait vraiment aimé voir le Lanzor découper les entrailles de nos ennemis pour de vrai. Quitte à faire du gore, autant pousser le bouchon encore plus loin, non ?

Un bon gros nanar, mais c’est ça qu’on aime.

Autre élément que l’on peut aisément reprocher à Gears of War UE, c’est son Intelligence Artificielle qui, pour le coup, ne l’est pas vraiment. Les locustes, race ennemie constituée de monstres tous plus moches les uns que les autres, sont encore mon dégourdies qu’un Christophe Dugarry ou un Christian JeanPierre devant un match de foot. Pire, c’est parfois l’IA alliée qui pose problème ! Ces soucis se ressentent principalement en fin de jeu – en difficulté Normale en tous cas – et sont franchement énervants. En guise d’exemples (attention spoil), je citerai le passage où Dom (le frère de cœur de Marcus) doit déplacer une sorte d’estrade pour que Marcus puisse avancer. Eh bien le mien s’est mis à tourner autour de la valve qu’il fallait actionner sans toutefois dénier entreprendre une quelconque interaction avec cette dernière. Impulsif que je suis, les munitions de mon Lanzor ont fini logé dans sa tête. Sauf qu’il n’y a pas de tir allié dans Gears of War ; du coup, recharge de sauvegarde ! Et c’est franchement frustrant. Quant au second exemple, et c’est peut-être le pire, il s’agit du boss fight final. Là, c’est tout bête : notre cher Dom fonce tête baissée vers Raam, et se retrouve knocked down. Du coup, soit l’on meure en tentant de le réanimer, soit il faut finir le boss solo. Autant dire que réaliser cela dans des difficultés élevées relève de l’exploit (ou du sadomasochisme, c’est selon.) C’est bien dommage, d’autant que les personnages sont paradoxalement attachants. Ils semblent benêts – en particulier Cole, qui se réjouit toutes les trente secondes lorsqu’il tue du Locuste, ou bien qui sort des répliques ridicules – mais correspondent parfaitement à l’univers du titre. Moitié sérieux, moitié totalement barge. Et cela fonctionne parfaitement. Mention spéciale aux petits bonus très sympathiques qui accompagnent la campagne (rime de l’année 2015) : en récupérant les plaques de la CGU disséminées un peu partout dans l’aventure, on débloque des pages de Bande dessinées qui viennent en complément de l’histoire et se veulent très réussies.

L’amour du locuste, c’est mieux à deux.

Gears of War n’est pas un plaisir à vivre seul. En effet, le mode coopération reste de la partie, en réseau comme en local, pour le plus grand plaisir de votre livreur de pizzas. On féliciterait presque The Coalition d’avoir laissé le multi local, là où d’autres le suppriment purement et simplement (je pense notamment à NFS, merci EA). Toujours est-il que l’aventure de Gears of War se laisse terriblement apprécier à deux. Cela est certes dû à la faible qualité de l’IA mentionnée ci-dessus ;  en tout cas, jouer avec un bon ami rimera forcément avec rires et franches parties de plaisir… Et parfois de mauvaise foi. Au « Pourquoi t’es pas venu me réanimer ?! », toujours répondre « pourquoi es-tu mort, jeune hominidé ? ». Ajoutez à cela un mode bataille (multijoueurs) avec quelques bons modes de jeux, classiques et efficaces (captures de terrain, team deathmatch, assassiner un membre de l’équipe adverse tandis que les autres le protègent). On appréciera le fait que ledit mode propose du 60fps ; le contraste se révèle saisissant lorsque l’on passe de la campagne au multi.

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note_4 Jouissif
Gears of War Ultimate Edition fait le travail, et il le fait bien. Graphismes retravaillés en 1080p et gameplay légèrement repensé riment avec efficacité. Sans pour autant proposer des innovations ultimes et conservant même quelques défauts pénibles déjà présents en 2008, ce remake s’avère réussi. Pour les joueurs qui n’auraient pas eu l’occasion de découvrir la série, le moment est idéal pour s’y mettre.

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