Aujourd’hui, Gamekult fête ses 15 ans. Quinze longues années d’existence pour l’un des premiers sites de jeu vidéo français qui a toujours su garder son ADN intact malgré les bouleversements du net. Et c’est bien pour ça que je suis fier de faire partie de leurs membres premium. Joyeux anniversaire les gars.
C’est donc le 1er décembre 2000 que Raggal et Nanark ont mis en ligne Gamekult. L’un des tout premiers sites de jeu vidéo français qui a tout de suite connu un insolent succès. Et bien que le site ait vécu des premières années difficiles à cause de l’explosion de la bulle Internet, ils sont encore aujourd’hui dans le top 3. Une bien belle performance quand on voit le nombre de cadavres qui jalonnent le sentier de la presse vidéoludique et ceux qui ont vendu leur âme au diable Google pour tenter de se faire une place au soleil dans ce drôle de monde qu’est devenu internet. Et même si les fondateurs ont raccroché les gants depuis maintenant près de 7 ans et que l’équipe rédactionnelle a connu de nombreux changements au fil des années, l’ADN du site n’a jamais vraiment changé. Depuis ce fameux matin du 1er décembre 2000, le leitmotiv de Gamekult a toujours été l’exigence et ils ont toujours pris soin de ne pas traiter les jeux comme de simples divertissements, mais comme un véritable investissement pour le joueur. Le revers de la médaille étant cette éternelle image de blasé qu’ils se trainent aux basques depuis toutes ces années. Certains n’apprécie pas cette ligne directrice (J’ai été le premier à gueuler sur le test de MGS V), mais je préfère mille fois m’éclater sur un jeu qu’ils auront un peu cassé plutôt que de me retrouver comme un con devant un jeu décevant qu’un autre site aura encensé sans raison. Chacun sa philosophie.
Et depuis cet été, Gamekult a enfoncé le clou de cette philosophie en revoyant totalement son offre premium. Le tout-puissant Google et l’effondrement des revenus publicitaires sont en train de tuer à petit feu des sites qui se retrouvent coincés derrière une course aux clics permanente et Gamekult a choisi la périlleuse voie du net payant. Le site reste bien évidemment gratuit, mais un bon nombre d’articles et de vidéos sont dorénavant payants. Une nouvelle politique qui a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux où les grands défenseurs du tout gratuit se sont fait plaisir à cracher à grands coups de glayots sur le site. Mais il faut savoir être lucide et surtout honnête avec soi-même. Qu’on le veuille ou non, la qualité a un cout et le rêve de l’internet gratuit n’a toujours été qu’une douce illusion. Personnellement, je préfère payer pour lire un papier qui m’apporte quelque chose plutôt que de me farcir du contenu rédigé à la va vite sur un site dégoulinant de pubs. Là encore, chacun sa philosophie. Pour autant, tout n’est pas rose chez Gamekult. Je trouve par exemple qu’ils tombent un peu trop souvent dans la caricature avec certaines de leurs notes bien trop abusives et je ne suis absolument pas fan d’un certain rédacteur qui se complait à manquer de respect à ses lecteurs, qui lui permettent pourtant d’entretenir le gras de son double menton, et qui possède la qualité rédactionnelle du premier noname venu. En clair, un mec qui n’est absolument pas à sa place ici. Mais bon, ça reste une goutte d’eau dans l’océan et malgré ses défauts, je l’aime mon Gamekult et c’est bien pour ça que je tenais à leur souhaiter un bon gros joyeux anniversaire sur le blog.
Pour finir, si vous souhaitez vous joindre à la fête et y aller de votre petite coupette de champ ou de n’importe quel autre breuvage, Gamekult organise des soirées un peu partout en France dans les bars de la franchise Meltdown. Pour plus d’infos, c’est par ici que ça se passe.