Aujourd’hui sort Yakuza 6 : The Song of Life en exclusivité sur PS4. Je n’en suis qu’au troisième chapitre, mais comme j’ai ouïe dire qu’il fallait bien une quarantaine d’heures de jeu avant d’en voir le bout, je me suis dit que j’allais profiter de son arrivée chez nous pour vous livrer mes premières impressions à chaud.

D’après ce que j’ai pu en lire ici et là, Yakuza 6 : The Song of Life serait le meilleur épisode de la franchise de SEGA. Ce qui tombe plutôt bien puisque c’est la toute première fois que je prends part aux aventures de Kiryu Kazuma, un ex-membre de la mafia japonaise au charisme foudroyant malgré une coupe de cheveux tout droit sortie d’une pub de Vivelle Dop. Vous excuserez donc mon manque de maitrise et de connaissance sur la toile scénaristique de la série, mais je peux tout de même vous dire que le jeu démarre sur l’incarcération de notre yakuza alors qu’il est dans le coltard à l’hôpital. Après une ellipse de trois ans, Kiryu sort de prison et se rend à l’orphelinat d’Hokkaido où il apprend que sa fille adoptive Haruka a quitté les lieux depuis maintenant plusieurs années à cause de la pression des paparazzis. Parce que oui, Haruka est une ancienne idole qui a dû renoncer à sa carrière à cause de la « profession » de son père spirituelle. De quoi pousser notre yakuza repenti à renfiler son joli costume clair et tenter de retrouver sa fille dans les rues de Tokyo où la pègre japonaise, chinoise et coréenne se livre une petite guerre de territoire.

Je n’en dis pas plus pour éviter de vous divulgacher la suite, mais Yakuza 6 c’est un peu comme les feux de l’amour avec la moustache de Victor Newman en moins. Pour le moment c’est assez bateau, avec des gros méchants, des accidents de voiture, des femmes en détresse et des grands moments de camaraderies, mais on finit par s’y prendre, par y plonger les deux pieds dedans  et engloutir la moindre ligne de dialogue qui peut sortir de la bouche de nos protagonistes. D’ailleurs, encore une fois, le jeu n’a pas été traduit dans la langue de Franck Ribery et il faudra donc faire avec les sous-titres en anglais.

mes impressions sur yakuza 6 mes impressions sur yakuza 6

Yakuza 6, c’est un peu comme les feux de l’amour

Comme je vous le disais un peu plus haut, c’est la toute première fois que je joue à un jeu estampillé Yakuza et j’avoue découvrir la formule avec un certain émerveillement. Je savais qu’il s’agissait d’un simili monde ouvert qui tirait son inspiration première de Shenmue, mais je ne m’étais pas rendu compte que le gameplay offrait autant de variété. On peut passer d’un d’une discussion poignante entre deux personnages à l’achat d’un goodie pour une petite fille chez Don Quijote en passant par une petite partie de Out Run au Club SEGA ou au tabassage en règle d’une bande de loubards en un claquement de doigts. Et le plus beau dans tout ça, c’est que ça fonctionne à la perfection sans la moindre anicroche et avec une fluidité presque déconcertante. Malgré les nombreuses missions principales et annexes qui peuvent apparaitre sur la carte, j’ai préféré perdre un temps fou à déambuler dans les rues très vivantes de Kamurocho, un quartier fictif très fortement inspiré de Kabukicho, où on peut aller bouffer au restau, faire ses courses, faire une petite partie de majong ou encore chater avec des hôtesses…mais ça, je pense que j’y reviendrais lors de mes impressions finales.

Enfin, un petit mot sur le système de combat qui reste à mon sens le cœur du jeu. Plutôt simpliste au premier abord, le système de combat de Yakuza 6 propose de nombreuses possibilités lorsqu’il se laisse apprivoiser et il reste surtout incroyablement jouissif. Une touche pour parer, une autre pour esquiver et le reste se fait avec Carré et Triangle pour enchainer une tonne de combos selon les enchainements. On peut même mettre la main sur « presque » n’importe quel objet à portée pour fracasser le crâne de vos adversaires. Et j’avoue que prendre un vélo pour mettre au sol trois lascars d’un seul coup octroie un degré de satisfaction assez énorme. D’ailleurs, les combats sont tellement grisants qu’à aucun moment je n’ai cherché à fuir une altercation pour continuer mes petites affaires, bien au contraire même. Surtout qu’à la fin de chaque combat, ainsi que certaines actions, on gagne des points répartis sur plusieurs catégories qui permettent de faire évoluer Kiryu ou encore débloquer des compétences. De quoi devenir une véritable machine de guerre !

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Je n’en suis encore qu’au tout début de l’aventure et j’ai vraiment hâte d’en découvrir plus sur le scénario, voir d’autres lieux et surtout explorer bien plus en profondeur le gameplay du jeu. Quoi qu’il en soit, une fois que j’aurais terminé les aventures de Kiryu Kazuma, qui sont apparemment ses dernières, je reviendrais vous donner mes impressions. Mais en attendant, si vous souhaitez avoir un avis complet sur le jeu, vous pouvez toujours aller jeter un œil au test de Japanpop qui ont l’air aussi emballé que moi.

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