[TEST] NBA 2K24

Conclusion

Après l’excellence de 2K23, on aurait pu s’attendre à ce que 2K et Visual Concepts enfonce le clou pour nous offrir un épisode à la hauteur de la légende de Kobe Bryant. Malheureusement, on a le droit à la même formule agrémentée d’une grosse dose de microtransactions. Un épisode finalement décevant, mais qui a tout de même le mérite de nous offrir un gameplay toujours aussi savoureux et grisant manette en main.

Comme un symbole par rapport au numéro qu’il a choisi de porter durant la seconde partie de sa carrière, NBA 2K24 s’inscrit comme un véritable hommage à Kobe Bryant. Malheureusement, si la jaquette du jeu et les Mamba moments ont de quoi filer quelques frissons, on retiendra surtout cette édition pour ses microtransactions et une navigation qui peine à se renouveler. Dommage.

Jeu testé sur PS5 à partir d’une version fournie par l’éditeur

Test de NBA 2K24 sur PS5

En même temps, après un NBA 2K23 qui avait mis la barre très haut en termes de simulation sportive sur consoles (et pc), la tâche était peut-être trop compliquée pour Visual Concepts et 2K de faire encore mieux. Pour autant, au lieu de se concentrer sur les points faibles du jeu pour se rapprocher de l’excellence, l’éditeur a préféré penser à son porte-monnaie en poussant les potards des microtransactions au maximum. Quitte à nous dégouter une bonne fois pour toute du mode My Carreer qui, compte tenue de la lourdeur de son interface, devient de plus en plus pénible à faire. Sauf si vous optez pour la voie de la CB qui rend l’expérience un peu moins laborieuse. Ce qui est tout sauf une bonne chose pour un jeu qui n’oublie pas de nous proposer de très belles choses.

Un hommage au Black Mamba

De la même manière que les défis Jordan l’année dernière, NBA 2K24 nous offre la possibilité de revivre sept des matchs les plus emblématiques de Kobe. Pour autant, le mode Mamba Moments ne nous ramène pas aux prémices de la carrière de la légende des Lakers pour nous offrir une véritable montée en puissance. A la place, on commence avec un match des playoffs de 2001 plus de cinq ans après son arrivé chez les Lakers. Un choix tout ce qu’il y a de plus étrange qui pourrait déplaire aux fans de Kobe qui auraient préféré une meilleure exploitation de sa légende. Par exemple, ne comptez pas revivre le match contre les Raptors de 2006 où il a inscrit pas moins de 81 points. Décevant, sans pour autant être dénué d’intérêt car le mode reste tout de même un très bel hommage pour une légende qui nous aura quittez beaucoup trop tôt.

Le réalisme façon ProPlay

Si NBA 2K23 avait embarqué dans sa besace pas mal de nouveautés, on ne peut pas dire que ce soit le cas de NBA 2K24. Néanmoins, le jeu de Visual Concepts intègre cette année la technologie ProPlay qui permet de reproduire tous les mouvements de vos stars NBA préférées. En gros, si Lebron James nous lâche un nouveau style de Dunk, de layup ou encore de drible lors d’un match de la saison, le jeu intègrera ce nouveau mouvement dans la foulée via mise à jour de façon la plus naturelle qui soit. De quoi faire coller le jeu encore plus à la réalité tout au long de l’année. Une nouveauté tout ce qu’il y a plus esthétique qui vient maquiller un jeu qui commence sérieusement à dater au niveau de ses fondations structurelles. Bon, il y a bien ici et là quelques petits ajouts, ajustement et autres petits rafraichissements, comme le mode MyNBA Eras qui nous permet de revivre quelques périodes historiques, mais rien de suffisamment transcendant pour nous donner l’impression d’assister à une véritable évolution.

Une carrière poussive

Si NBA 2K24 propose à boire et à manger, c’est d’ailleurs l’un de ses grandes forces, le mode MyCareer est une cruelle déception. Les mots sont forts, je le conçois, mais lorsqu’on s’attend à vivre une folle aventure pour grimper un joueur du plus grand anonymat à la ferveur d’une finale NBA et qu’on a à la place une longue traversée du désert, il y a fatalement de quoi faire la tête. Surtout lorsque la carotte du NBA Goat nous demande une montagne de VC en échange et que le jeu se montre particulièrement radin lorsqu’on gagne des matchs. Une méthode mise en place pour nous forcer à sortir la CB et s’éviter des faires des matchs à la chaine pour toucher du doigt des choses qu’on devrait gagner de façon naturelle sans avoir l’impression d’aller à l’usine. D’autant plus que les microtransactions ne s’arrêtent pas au simple mode MyCareer et qu’on se les mange un peu partout dans le jeu. De quoi donner l’impression que 2K souhaite simplement dépouiller ses joueurs plutôt que de leur fournir un jeu aux petits oignons. Une sensation d’autant plus forte lorsqu’on voit qu’aucun effort a été déployé pour rendre la navigation générale un peu plus agréable. L’interface manque de clarté, on a du mal à passer les cinématiques et la lourdeur du mode MyCareer fait presque froid dans le dos en 2023. S’il n’y a rien à redire sur le gameplay qui reste toujours aussi carré dans sa proportion, le reste ne suit pas et renforce l’idée qu’aucun effort n’a vraiment été fourni.

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Marko
Marko
Maître des lieux. Développeur le joueur, joueur la nuit, mais surtout expert en bons plans

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Après l’excellence de 2K23, on aurait pu s’attendre à ce que 2K et Visual Concepts enfonce le clou pour nous offrir un épisode à la hauteur de la légende de Kobe Bryant. Malheureusement, on a le droit à la même formule agrémentée d’une grosse dose de microtransactions. Un épisode finalement décevant, mais qui a tout de même le mérite de nous offrir un gameplay toujours aussi savoureux et grisant manette en main.[TEST] NBA 2K24