Dragon Ball Z : Kakarot, l’action-rpg de CyberConnect 2, fait son grand retour sur PS5 et Xbox Series presque trois ans après sa sortie initiale. Un non sans défauts, mais pétri de bonnes intentions et bourré de fan service. Cette nouvelle version arrive avec quelques améliorations ainsi que l’intégralité des DLC. Reste à savoir si elle vaut le coup ou non.
Jeu testé sur PS5 à partir d’une version fournie par l’éditeur
Test de Dragon Ball Z Kakarot : un condensé de nostalgie
Avant d’aborder la version PS5 de Dragon Ball Z Kakarot, celle que nous avons eu la possibilité de tester ces derniers jours, attardons-nous un peu sur le jeu de base qui est sortie sur les consoles d’ancienne génération il y a maintenant près de trois ans. Si les combats et les affrontements à grands coups de Kamehameha, de téléportations et destruction pure et simple de la faune et la flore reste le cœur du jeu, pour notre plus grand plaisir, Dragon Ball Z Kakarot est surtout un action-rpg qui nous permet de plonger dans l’univers d’Akira Toriyama. Un titre qui nous propose de revivre, encore une fois, toute l’histoire de nos supers guerriers préférés depuis l’arrivée de Raditz sur Terre. En clair, et comme presque tous les jeux de la franchise depuis plus de trente ans, Dragon Ball Z : Kakarot est un titre qui s’adresse avant toute chose aux fans qui vont avoir la chance, et le bonheur, d’évoluer dans le Dragon World. On contrôle une multitude de personnages, on revit les plus grandes batailles, on discute avec le moindre petit personnage secondaire et on enchaine tout un tas de missions en tout genre pour faire le plein de XP et devenir le plus puissant des guerriers. Pour autant, s’il y a de quoi avoir la banane aux lèvres en jouant au jeu de CyberConnect 2, il n’en reste pas moins sans défauts avec une certaine lourdeur dans l’exploration, une interface hors du temps, des missions pas toujours passionnantes ainsi qu’une redondance un peu trop prononcée. Des points que la version PS5 du jeu pourrait peut-être arranger.
Des améliorations timides, mais agréables
La version next-gen de Dragon Ball Z : Kakarot n’a strictement rien de révolutionnaire, autant vous le dire de suite ! Du moins, surtout si vous avez déjà épongé plusieurs dizaine d’heures de jeu sur la version PS4, Xbox One ou même Nintendo Switch. D’ailleurs, sachez que si vous possédez déjà le jeu, vous pouvez profiter d’une mise à jour gratuite et bénéficier de l’intégralité des ajouts de la nouvelle version. Et ça, c’est tout de même une très bonne nouvelle. Pour le reste, cette version PS5 du jeu édité par Bandai-Namco nous propose une petite amélioration graphique avec une végétation plus dense, une meilleure profondeur de champs et un peu plus de détails ici et là. Le gap n’est pas incroyable, on aurait pu espérer un peu plus de relief et de travail sur ce sujet là, mais le confort visuel se fait tout de même ressentir.
Si vous êtes du genre a préférer les jeux avec un framerate stable, sachez que le jeu propose maintenant deux modes graphiques : qualité et performance. Le second propose un taux de rafraichissement des images qui se cale à 60 fps sans jamais défaillir tandis que le second peine à gérer les 30 fps. Surtout en mode exploration avec beaucoup d’éléments affichés à l’écran où le jeu montre vraiment de gros signes de faiblesse. De quoi vous encourager à utiliser le mode performance où le jeu est magnifiquement fluide tout en restant visuellement très chatoyant.
Encore plus de contenu
Pour en finir avec la technique, le jeu dispose aussi de temps de chargement qui ont été très largement réduits. On trouvera toujours mieux ailleurs, mais c’est une véritable bénédiction tant que le rythme s’en retrouve soulagé et bien plus agréable. De quoi profiter de la tornade de contenu supplémentaire. En effet, déjà que le jeu de base a une durée de vie plus que convaincante, entre son mode histoire et le jeu de cartes intégrés, la version PS5 du titre embarque aussi l’intégralité des DLC qu’il est possible de faire en parallèle de l’aventure pour ne pas tout mélanger. En somme, vous avez droit à plusieurs dizaines d’heure de jeu en compagnie de vos Sayens favoris. Néanmoins, avec toute ces belles choses à faire, ses graphismes plus fins et ces temps de chargement presque disparus, il aurait été vraiment intéressant d’avoir droit à une interface nettement moins vieillottes. De ce côté là, le jeu accuse un sacré retard et on se croirait revenu plusieurs années en arrière tant la navigation est parfois laborieuse. A croire qu’on ne peut malheureusement pas tout avoir.
Les plus
- Un jeu parfaitement fluide
- Une tonne de contenu
- Les DLC indépendants
- La nostalgie
Les moins
- Une interface austère et vieillote
- Une certaine lourdeur en mode exploration
- Trop timide graphiquement