Le 13 juillet 1987 sortait Metal Gear sur MSX 2. Un micro-ordinateur dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler puisqu’il s’est principalement vendu au Japon. À l’époque, je n’avais pas encore quatre ans et j’étais très loin de me douter que de l’autre côté de la planète, un certain Hideo Kojima, qui n’avait pas encore de melon à la place de la tête, venait de mettre au monde une licence qui allait avoir autant d’impact sur ma vie.
Mise à jour : 13/07/2017
Petite rectification. Contrairement à ce que je disais dans la première version de mon billet, le premier Metal Gear n’est pas sorti le 7 juillet 1987, contrairement à ce qu’indique le manuel de MGS, mais le 13 juillet 1987. C’est une erreur que se trimbale toutes les publications françaises que j’ai pu lire. Bref, c’est donc aujourd’hui que Metal Gear fête ses 30 ans. Champagne !
Bonus : La première partie de mon dossier sur Metal Gear est ligne sur Console-toi
Spoiler Alert : Attention, ce billet contient quelques spoilers. Vous voilà prévenus.
Ma vie a tout de même attendu quelques années avant d’être chamboulé. Car si la franchise est née en 1987 sur MSX 2, le monde entier la découverte en 1998 avec la sortie de Metal Gear Solid sur PlayStation. En Europe, on a même dû attendre le 26 février 1999 avant de pouvoir le trouver dans les rayons de Score Games, Micromania ou l’une des centaines autres enseignes qui existaient à l’époque. Si mes souvenirs sont bons, mon frère a dû acheter le jeu aux alentours de sa sortie et j’ai donc fait la connaissance de Solid Snake en mars 1999, il y a un peu plus de 18 ans.
Je suis tombé amoureux de ce jeu dès ma toute première partie. Les graphismes étaient dingues, l’introduction complétement folle et je découvrais par la même occasion tous les plaisirs du jeu d’infiltration. Sans parler du Codec, où l’on pouvait passer des heures à lire des lignes de dialogue, les cinématiques qui donnaient l’impression de regarder un film mais aussi ce fameux quatrième mur qu’Hideo Kojima s’amusait à exploser à grands coups de masse. Le coup de la fréquence du codec de Meryl sur la face arrière de la boite du jeu m’avait retourné le cerveau et le combat contre Psycho Mantis, où il fallait débrancher la manette et la mettre sur le second port pour de la console pour le battre, complétement achevé. À vraie dire, jamais un autre jeu n’a réussi à me faire autant vibrer que le premier MGS, qui reste de très loin mon épisode préféré de tous. Même les doublages en français, qui sont abominables avec du recul (voir ci-dessous), me faisaient délirer à en imiter, dans la cour du collège avec quelques potes, la fameuse ritournelle de Liquid : Snaaaaaaaake Meurt ! Je devais vraiment avoir l’air d’un abruti à l’époque…..
Aujourd’hui, Metal Gear fête donc ses 30 ans (putain déjà), mais je ne compte pas vous faire un récapitulatif de la série. Du moins, pas aujourd’hui. Pour tout vous dire, je suis en train de finaliser la première partie d’un dossier sur Metal Gear qui devrait être publié sur Console-toi en début de semaine prochaine. Je ferais une mise à jour de ce billet pour vous filer le lien. En attendant, je voulais juste vous partager l’une de mes scènes favorite de la série. Le combat final entre Solid Snake et Liquid Ocelot dans Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots. Un jeu que j’ai fait trois fois en tout, mais qui est certainement celui que je préfère le moins. La faute à une narration lourdingue, un déséquilibre entre les phases de jeu et les cinématiques, de l’autoréférence à n’en plus finir et des scènes ridicules (le mariage de Meryl, au secours). Pourtant, MGS 4 est l’épisode des révélations, celui du dénouement final et surtout le clap de fin d’un mythe. Celui de Solid Snake. Et bien qu’il ne soit pas super intéressant à jouer, j’ai trouvé ce combat final particulièrement poignant. De par le symbole, ce que représentent les deux personnages entre eux, mais aussi sur la forme, avec les musiques tirées des trois premiers MGS, accompagnées des barres de vie de l’époque. Le tout finissant sur le morceau Old Snake de MGS4 et le finish moove de Revolver Ocelot. Tout simplement parfait.
Un jeu inoubliable ! la Bo, l’ambiance, le gameplay, tout était super !