La semaine dernière, un nouveau magazine est arrivé en kiosque dans le tout petit coin jeu-vidéo. Il s’appelle JV Sortons le grand jeu et est le fruit du travail d’anciens journalistes de MER7.
Je ne suis pas un enfant du web et contrairement à mon fils, je ne vais pas coller mes mains toutes collantes et pleines de chocolat sur la télé en pensant que c’est une tablette et qu’il suffit de cliquer dessus pour lancer un épisode de Diego (En même temps, il n’a que 20 mois). Tout ça pour vous dire que le numérique, j’aime bien, c’est plutôt cool, mais je préfère de très loin le confort de la lecture d’un magazine papier. Et ça tombe bien puisque la semaine dernière est paru le tout premier numéro de JV sortons le grand jeu. Un nouveau camarade de jeu aux seuls survivants que sont Canard PC, Video Gamer et Jeux-Vidéo Magazine.
Si je me fie au bel édito du rédacteur en chef, Bruno Pennes (Ou Pruno Bennes), le projet est née autour d’une bonne binouze, preuve comme quoi l’alcool ne fait pas que des ravages et que ce doux nectar est même à la racine de nombreuses avancés. Pour en revenir au magazine, je ne peux que vous conseiller d’aller vous le procurer. Disponible à petit prix (3,50 €), il est de très bonne qualité (Type So Foot pour ceux qui connaissent) et bourré de contenus. Entre les news, les previews, les dossiers et les tests, on peut y retrouver une BD avec la mascotte du mag, Jean-Vidéo, mais aussi tout un tas de délires qui nous ramènent instantanément à l’époque de la presse JV des années 90 (L’âge d’or comme on dit). Enfin, pour en revenir aux tests, la rédaction a décidé de laisser tomber les notes (J’approuve) et de tout mettre dans le texte et dans une appréciation caractérisée par la tête de Jean-Vidéo. Et autant vous dire que le bougre fait la gueule dans le test de Beyond Two Souls qui s’en prend plein la gueule. Et ça aussi j’approuve…car je pense la même chose.
Maintenant, on espère que la sauce prendra, que les lecteurs seront nombreux et que le magazine perdura, car dans sa forme actuelle, il en vaut le coup.